Il y a quelque temps, on m'a proposé d'écrire un article pour participer à un jeu. Le sujet de cet article : le jour où j'ai du m'enfuir d'un pays, ou d'une ville. Et comme me voilà maintenant en vacances depuis 3 jours en Lozère, et que vous vous retrouvez sans lecture, voici une petite rediffusion... première fois que ça m'arrive. ^^ Bref, pour ce jeu, j'avais donc bien réfléchi, et voilà ce qui m'était venu à l'esprit :
- Ma fuite d'Italie après avoir osé dire au Parrain que ses pâtes manquaient de sel.
- Ma disparition incognito de Londres après avoir volé une des aiguilles de Big Ben.
- Ou encore mon évasion par les airs de l'Antarctique après une tentative de kidnapping de pingouin.
Sauf que, si je vous racontais l'une de ces trois histoires, il risquerait de m'en arriver à moi, des histoires. Je n'ai aucune envie de voir arriver chez moi la mafia, la police Londonienne ou même la société de protection des pingouins d'Antarctique. Alors plutôt que de vous raconter mes palpitantes péripéties autour du monde et de mes fuites improvisées, je vais vous dire comment, un jour, j'ai voulu sortir d'une ville... sans le pouvoir.
Il faisait beau. Il faisait chaud. C'était les grandes vacances à Fréjus chez celle que nous appellerons, par soucis d'anonymat, Florette. 15 ans et toutes nos dents, nous jouions au Reversi - avec un jeu de 1000 bornes, mais ça marche aussi. Il faisait chaud, et la piscine de la résidence n'attendait plus que nous. Le temps de finir notre partie et nous aurions sauté dans l'eau. Sauf que, le destin en a voulu autrement. Dos à la fenêtre, j'ai l'impression que le temps s'est assombri. Alarmée par cette mauvaise nouvelle, je me tourne pour regarder le ciel. "Wow, t'as vu tout le brouillard." Intriguées, on passe sur le balcon pour voir ça. Le brouillard est orangé. Et de grandes flammes se profilent à l'horizon. Juste en face de nous, à 800 m à vol d'oiseau. Affolées comme nous sommes, nous tentons d'abord de joindre les parents de Florette, parti au supermarché dans la direction même des flammes : en vain. On commence alors à plier bagages, enfournant dans nos sacs ce qui nous tombe sous la main. En vrac.
Mais... nous ne partirons jamais. Que pouvons-nous faire, à pieds ? On apprend alors que la piscine est fermée, pouvant être prise comme réservoir d'eau pour les canadaires. Ce qui, a posteriori me semble assez étrange et plutôt improbable. Mais après tout, pourquoi pas ? C'est donc après une montée fulgurante d'adrénaline que nous réalisons que le feu est encore loin, malgré le spectacle assez impressionnant qui s'offre à nous. Et que de toute façon, il nous faudrait une voiture.
& vous, quelle situation de fuite imminente avez-vous vécu ?
Et moi, je rentre de vacances dans deux jours. ^^ Vous aurez de mes nouvelles samedi, au plus tard. =)
- Ma fuite d'Italie après avoir osé dire au Parrain que ses pâtes manquaient de sel.
- Ma disparition incognito de Londres après avoir volé une des aiguilles de Big Ben.
- Ou encore mon évasion par les airs de l'Antarctique après une tentative de kidnapping de pingouin.
Sauf que, si je vous racontais l'une de ces trois histoires, il risquerait de m'en arriver à moi, des histoires. Je n'ai aucune envie de voir arriver chez moi la mafia, la police Londonienne ou même la société de protection des pingouins d'Antarctique. Alors plutôt que de vous raconter mes palpitantes péripéties autour du monde et de mes fuites improvisées, je vais vous dire comment, un jour, j'ai voulu sortir d'une ville... sans le pouvoir.
Il faisait beau. Il faisait chaud. C'était les grandes vacances à Fréjus chez celle que nous appellerons, par soucis d'anonymat, Florette. 15 ans et toutes nos dents, nous jouions au Reversi - avec un jeu de 1000 bornes, mais ça marche aussi. Il faisait chaud, et la piscine de la résidence n'attendait plus que nous. Le temps de finir notre partie et nous aurions sauté dans l'eau. Sauf que, le destin en a voulu autrement. Dos à la fenêtre, j'ai l'impression que le temps s'est assombri. Alarmée par cette mauvaise nouvelle, je me tourne pour regarder le ciel. "Wow, t'as vu tout le brouillard." Intriguées, on passe sur le balcon pour voir ça. Le brouillard est orangé. Et de grandes flammes se profilent à l'horizon. Juste en face de nous, à 800 m à vol d'oiseau. Affolées comme nous sommes, nous tentons d'abord de joindre les parents de Florette, parti au supermarché dans la direction même des flammes : en vain. On commence alors à plier bagages, enfournant dans nos sacs ce qui nous tombe sous la main. En vrac.
Mais... nous ne partirons jamais. Que pouvons-nous faire, à pieds ? On apprend alors que la piscine est fermée, pouvant être prise comme réservoir d'eau pour les canadaires. Ce qui, a posteriori me semble assez étrange et plutôt improbable. Mais après tout, pourquoi pas ? C'est donc après une montée fulgurante d'adrénaline que nous réalisons que le feu est encore loin, malgré le spectacle assez impressionnant qui s'offre à nous. Et que de toute façon, il nous faudrait une voiture.
& vous, quelle situation de fuite imminente avez-vous vécu ?
Et moi, je rentre de vacances dans deux jours. ^^ Vous aurez de mes nouvelles samedi, au plus tard. =)
A couple of months ago, I've been proposed to write a blog post to participate to a game. Subject of the post : the day I had to go out a country, or a city, in a rush. As I'm on holiday in Lozère since 3 days and you have nothing to read on my blog, this is a little repeat of an ancient post... first time I do it...
So, I've been thinking a lot for this game, and I had had some ideas. I could tell you about :
- My escape from Italy because I dared tell Godfather that his pasta were'nt salted enough.
- My incognito disappearance from London after stealing one the Big Ben hands.
- Or even my sky escape from Antarctic after trying to kidnap a penguin.
But if I speak about one of this story, there's a risk for me. The Italian Mafia, the London police and even the Association for the Antarctic penguin protection would visit me. And as I don't want it, I won't tell you anything about my escapes from all over the world. Instead, I will only tell you how I wanted to leave a city... and how I couldn't.
The weather was very nice. It's was warm. We were spending the summer holidays in Fréjus - France, near Mediterrannen sea - at a friend home who we'll call Florette to remain her anonymous. Two 15-year-old girls and all their tooth, playing at Reversi game - with a "Mille bornes" game . It was too warm. The swimming pool was waiting for us. We wanted to finish our game and then, to go to the swimming pool. But fate decreed that it wouldn't be like that. Sat with my back to the window, it looks like as if the weather changed. It was darker in the flat. Alarmed by this bad new, I looked quickly at the sky : "Look at this fog" I said. Fog was strange. It was almost orange. Then we saw big fire flames in front of us, 1/2 miles away. We tried to phone Florette's parents who had gone at supermarket in flames way. They didn't answer. We were so frightened that we took our luggages, putting everything was near us in.
But we finally stayed in the flat. We didn't have a car - and we actually can't drive. We couldn't go anywhere. Then the swimming pool closed. We couldn't even hide ourselves in. After a sudden adrenalin rise, we realised that fire was a little far from us. And, anyway... we need a car. =p
What about you ? Did you live such a thing ?
So, I've been thinking a lot for this game, and I had had some ideas. I could tell you about :
- My escape from Italy because I dared tell Godfather that his pasta were'nt salted enough.
- My incognito disappearance from London after stealing one the Big Ben hands.
- Or even my sky escape from Antarctic after trying to kidnap a penguin.
But if I speak about one of this story, there's a risk for me. The Italian Mafia, the London police and even the Association for the Antarctic penguin protection would visit me. And as I don't want it, I won't tell you anything about my escapes from all over the world. Instead, I will only tell you how I wanted to leave a city... and how I couldn't.
The weather was very nice. It's was warm. We were spending the summer holidays in Fréjus - France, near Mediterrannen sea - at a friend home who we'll call Florette to remain her anonymous. Two 15-year-old girls and all their tooth, playing at Reversi game - with a "Mille bornes" game . It was too warm. The swimming pool was waiting for us. We wanted to finish our game and then, to go to the swimming pool. But fate decreed that it wouldn't be like that. Sat with my back to the window, it looks like as if the weather changed. It was darker in the flat. Alarmed by this bad new, I looked quickly at the sky : "Look at this fog" I said. Fog was strange. It was almost orange. Then we saw big fire flames in front of us, 1/2 miles away. We tried to phone Florette's parents who had gone at supermarket in flames way. They didn't answer. We were so frightened that we took our luggages, putting everything was near us in.
But we finally stayed in the flat. We didn't have a car - and we actually can't drive. We couldn't go anywhere. Then the swimming pool closed. We couldn't even hide ourselves in. After a sudden adrenalin rise, we realised that fire was a little far from us. And, anyway... we need a car. =p
What about you ? Did you live such a thing ?
Coucou mademoiselle!
RépondreSupprimerChapeau pour ton article il est superbement construit & quelle manière d'écrire!
Gros coup de coeur.
Bisous & bonne continuation!
M.
Oh le flip ! Jolie photo sinon.
RépondreSupprimerMarion : Merci, c'est tout gentil. =)
RépondreSupprimerFleur de cerise : La photo n'est pas de moi, mais impossible de trouver de crédit. =/
idem mais en Corse quand j'avais une dizaine d'années, le petit village dans lequel nous logions a été évacué, grosse grosse panique en voyant les flammes se rapprocher o_O
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