Je fonctionne beaucoup au coup de cœur. Vêtements, blogs, chaussures, sacs, boutiques, goodies de toutes sortes... en lecture c'est pareil. Et un coup de cœur littéraire, ça marque. La saga Harry Potter (sans elle, je n'aurais sans doute jamais aimé ni lire ni écrire), le Treizième Conte (tout simplement magnifique) ou plus récemment, la saga Twilight. *-*
Bref.
L'année passée, j'allais souvent au théâtre (ma licence en Arts du spectacle me donnait des tarifs plus que préférentiels), par plaisir, mais également pour mes cours d'analyse du spectacle. J'ai vu des pièces superbes, mais j'ai aussi entendu des textes magnifiques.
Saint Elvis, c'est un parfait mélange des deux. Un texte de Serge Valletti, mis en scène par Olivier Werner. (que j'ai eu la chance d'avoir en cours de mise en scène grâce à la fac, oui oui ! D'ailleurs, faudra que je vous parle d'une autre pièce de théâtre : Les Perdrix, qu'il nous a fait découvrir... un texte superbe également...) Bref. Je voulais vous trouver un petit extrait de la pièce en vidéo, mais il n'y en a plus sur le net. Cependant, vous pouvez voir quatre photos et une interview du metteur en scène (et acteur, qui joue ici le rôle d'Elvis) sur Theatre-Contemporain.net.
Au dos du livre, on peut lire les premières lignes de la pièce :
"Je suis né une nuit de janvier de l'année 1935. Et je me souviens qu'il faisait très froid.
Dehors, les arbres me regardaient comme s'ils ne m'avaient jamais vu, ce qui était le cas. Rassuré par l'ordonnancement du monde que je venais d'atteindre, je fus immédiatement persuadé qu'on ne pouvait m'appeler autrement que le King.
Vous m'avez reconnu ?
Non, sans rire.
Non, mais je veux dire, sans rigoler, là, non, mais c'est sûr, hein ? Non, vous m'avez reconnu ?
Le King.
Le quoi ? Le King."
L'histoire, en très gros, c'est celle de trois personnes : Elvis, Gladys et le Colonel, qui se prennent pour ce qu'ils ne sont pas. Elvis nous emmène avec lui dans ses délires, plus loufoques les uns que les autres. Et gravitent autour deux lui, sa mère et son "mentor", aussi plongés dans la mythomanie que lui.
Ce qui est amusant également, quand on aime juste se donner un peu le tournis et perdre tous nos repères (le temps d'une lecture, ou d'une représentation de théâtre), c'est de se demander si finalement, ça ne pourrait pas être Elvis en face de nous... mais Elvis se prenant pour un fan d'Elvis qui se prend lui-même pour Elvis Presley... "ça te la coupe, hein ?" comme écrirait Serge Valletti.
Et puis bien sûr, c'est un plaisir littéraire. D'où mon article, puisque les dates pour cette pièce sont terminées. On rit beaucoup. Et on se souvient de cette écriture vraiment très spéciale. Avec des expressions qu'on se demande bien d'où elles sortent. Juste pour vous donner un peu le ton, et pour vous laisser sur du "Serge Valletti", trois petits extraits (du début de la pièce) :
" [...] eh bien, à la fin de mon passage, j'ai bien senti qu'il tombait raide mort comme un cadavre de "poulet-chicken" dans un barbecue de fête nationale et je pèse mes mots." (Elvis)
"Bref, si j'avais la possibilité de me réincarner, ce qui n'est pas loin d'être possible, bien que certaines personnes qui me veulent du mal ne le croient pas, mais on va pas commencer à se faire emmerder par des abrutis de première classe."
" [...] laissez-moi doucement rigoler le nombril."
Votre dernier coup de cœur littéraire à vous, c'est quoi ? =)
Bref.
L'année passée, j'allais souvent au théâtre (ma licence en Arts du spectacle me donnait des tarifs plus que préférentiels), par plaisir, mais également pour mes cours d'analyse du spectacle. J'ai vu des pièces superbes, mais j'ai aussi entendu des textes magnifiques.
Saint Elvis, c'est un parfait mélange des deux. Un texte de Serge Valletti, mis en scène par Olivier Werner. (que j'ai eu la chance d'avoir en cours de mise en scène grâce à la fac, oui oui ! D'ailleurs, faudra que je vous parle d'une autre pièce de théâtre : Les Perdrix, qu'il nous a fait découvrir... un texte superbe également...) Bref. Je voulais vous trouver un petit extrait de la pièce en vidéo, mais il n'y en a plus sur le net. Cependant, vous pouvez voir quatre photos et une interview du metteur en scène (et acteur, qui joue ici le rôle d'Elvis) sur Theatre-Contemporain.net.
Au dos du livre, on peut lire les premières lignes de la pièce :
"Je suis né une nuit de janvier de l'année 1935. Et je me souviens qu'il faisait très froid.
Dehors, les arbres me regardaient comme s'ils ne m'avaient jamais vu, ce qui était le cas. Rassuré par l'ordonnancement du monde que je venais d'atteindre, je fus immédiatement persuadé qu'on ne pouvait m'appeler autrement que le King.
Vous m'avez reconnu ?
Non, sans rire.
Non, mais je veux dire, sans rigoler, là, non, mais c'est sûr, hein ? Non, vous m'avez reconnu ?
Le King.
Le quoi ? Le King."
L'histoire, en très gros, c'est celle de trois personnes : Elvis, Gladys et le Colonel, qui se prennent pour ce qu'ils ne sont pas. Elvis nous emmène avec lui dans ses délires, plus loufoques les uns que les autres. Et gravitent autour deux lui, sa mère et son "mentor", aussi plongés dans la mythomanie que lui.
Ce qui est amusant également, quand on aime juste se donner un peu le tournis et perdre tous nos repères (le temps d'une lecture, ou d'une représentation de théâtre), c'est de se demander si finalement, ça ne pourrait pas être Elvis en face de nous... mais Elvis se prenant pour un fan d'Elvis qui se prend lui-même pour Elvis Presley... "ça te la coupe, hein ?" comme écrirait Serge Valletti.
Et puis bien sûr, c'est un plaisir littéraire. D'où mon article, puisque les dates pour cette pièce sont terminées. On rit beaucoup. Et on se souvient de cette écriture vraiment très spéciale. Avec des expressions qu'on se demande bien d'où elles sortent. Juste pour vous donner un peu le ton, et pour vous laisser sur du "Serge Valletti", trois petits extraits (du début de la pièce) :
" [...] eh bien, à la fin de mon passage, j'ai bien senti qu'il tombait raide mort comme un cadavre de "poulet-chicken" dans un barbecue de fête nationale et je pèse mes mots." (Elvis)
"Bref, si j'avais la possibilité de me réincarner, ce qui n'est pas loin d'être possible, bien que certaines personnes qui me veulent du mal ne le croient pas, mais on va pas commencer à se faire emmerder par des abrutis de première classe."
" [...] laissez-moi doucement rigoler le nombril."
Votre dernier coup de cœur littéraire à vous, c'est quoi ? =)
Oh tu me fais penser qu'il faut vraiment que je me mette à lire Twilight, j'ai les livres en plus ^^ .
RépondreSupprimerCoucou ^^
RépondreSupprimerMerci de nous faire partager une pièce que tu as tant aimé ^^ Je ne vais malheureusement pas assez au théâtre (quelques fois dans l'année) et il est vrai que j'ai vu moi aussi des pièces extraordinaires... Je pense notamment à "Babydoll" à Paris qui me laisse l'un de mes plus beaux souvenirs...
Côté littérature, mon dernier coup de coeur littéraire est pour un écrivain de talent, un grand monsieur : Christian Bobin. Si tu ne connais pas, je ne saurais que trop te le conseiller...Il a mis beaucoup de poésie dans ma vie et a donné une nouvelle dimension à la littérature pour moi...
A très bientôt !!
Fleur de Cerise : Oh mais oui, fais vite !! Surtout avant New Moon au cinéma. haha.
RépondreSupprimerYuko : Merci de partager avec moi ton coup de cœur également. =) Faudrait que j'y jette un œil à l'occasion alors !!
mon dernier coup de coeur est "le dahlia noir" de james ellroy, une véritable bombe! je te le conseille vivement d'ailleurs si tu aimes les polars très bien construits et avec du contenu :)
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