novembre 24, 2010

Harry Potter : et si ce n'était pas un sorcier ?

Aujourd'hui, impossible de le louper : c'est la sortie officielle de Harry Potter et les reliques de la mort - volet 1. Pas d'chance, il n'y avait plus de place pour aller le voir ce soir, en V.O. Alors à la place, j'ai un peu réfléchi sur la saga...

Oui, un jour, je me suis demandée ce qu’il se serait passé si Harry Potter n’avait pas été un sorcier. Si Joanne Kathleen Rowling (auteur de la saga dont je suis une fan de longue date, cela dit en passant ^^ ) avait écrit l’histoire de Harry Potter, le petit orphelin maltraité par sa tante, son oncle, et son énorme cousin. Un orphelin normal, sans pouvoir. Rien.

Il aurait passé ses dix premières années dans son placard à balais, entre l’araignée toujours présente du matin – chagrin – et l’araignée du soir – espoir – qui n’arriverait jamais. Terminant l’école primaire, il serait parti dans une école différente de celle de Dudley – son cousin – dans laquelle il pourrait pleinement s’épanouir. Le vieux directeur de l’école, Albion Dubble-do, se serait vite rendu compte des petits problèmes du jeune homme. En effet, il aurait été reporté que le jeune Potter parlait avec les serpents, se plaignait de douleurs à une cicatrice soignée depuis près de dix ans et s’amusait à se déplacer dans les couloirs avec un balai entre les jambes, mauvaise habitude qui lui venait de ses nuits passées entre un balai et une vieille serpillère. Un directeur de l’école, des plus sages, qui aurait rapidement appris le traumatisme du jeune garçon qui avait vu mourir ses parents dans un accident de voiture. Dans sa grande générosité, il l’aurait pris sous son aile. Lui, et deux autres élèves tout aussi déséquilibrés que lui. Ron Weasley, un garçon qui verrait en tous les rouquins de l’école des frères et soeurs potentiels, et Hermione Granger, une fille persuadée de pouvoir suivre simultanément une scolarité dans cette école ainsi que toutes celles de Londres. Bien qu’étant trois enfants des plus étranges, ils auraient été appréciés pour ce qu’ils étaient. Personne n’aurait pu leur en vouloir de se promener dans les couloirs sous une vieille cape miteuse ou de vouloir endormir le bouledogue du concierge en lui jouant des berceuses à la flûte.

Ainsi, les années seraient passées. Lors de leur sixième année, Albion Dubble-do aurait malheureusement succombé à une maladie de longue date. Décidant de venger la mort de leur protecteur, les trois enfants auraient mené une lutte sans merci contre les causes de cette maladie, venant directement du foie : l’alcool serait désormais interdit à la vente aux mineurs. Et leur aventure se serait soldée par un magnifique happy end.

… finalement, Potter s’en sort toujours bien !