juin 21, 2011

Lectrice cherche suspens finement mené.

Une blogueuse, sur un blog perché, 

Écrivait de sa plume un article. 

Une Grenadine, pour le moins intriguée, 

Tint en réponse cet article.

21 Juin, jour de l'été. Et qui dit été, dit lecture. (avec plage / piscine, bronzette, farniente, barbecue & cie) (et magazines sans intérêt aucun quand on les prend hors de leur contexte estivale) (oui, je parle de la presse à scandale) (et oui, je ne les apprécie qu'avec le cerveau bien ramolli par 66° à l'ombre) (minimum).

Bref. C'était là une bonne excuse pour caser quelque part cet article sur la lecture. En écho avec l'article de La Perchée de Service. L'exact contraire de moi, en somme. (ce qui, jusque-là, ne vous dit pas grand chose) (on est d'accord.)

Moi (que je n'aime pas commencer une phrase par "moi" !) j'aime le suspens. Quand un livre me fait douter jusqu'aux racines de mes cheveux, on peut dire que c'est réussi. Je lis, je dévore, et en même temps, je prends soigneusement le temps de lire et apprécier chaque mot. (Je fais monter le suspens, quoi.)

Pour certains, c'est insupportable, et lire la fin est le bon échappatoire. Je suis l'opposée total. Se poser des questions et ressentir l'envie de continuer le livre encore des heures, je trouve ça bon. (Je dois être maso de la lecture.) D'ailleurs, en savoir une miette de trop à l'avance, c'est toujours un coup à encaisser. Vraiment. Le pire, après savoir la fin avant de l'avoir lue ? Lire, par inadvertance, une ligne plus bas que là où j'en suis. Que dis-je, une ligne? Un mot, c'est déjà bien trop !

Et vous alors, quel(le) lectrice / lecteur sommeille en vous ? :)

(Tirage au sort pour la carafe filtrante effectué. :) La gagnante est le numéro 23 : Cla.)