novembre 02, 2011

Le mois dernier, dans les salles obscures... #2

Avant-propos                                                                 

Le mois d'Octobre était plein de belles sorties : tellement d'ailleurs qu'il m'en reste toujours à voir ! :) C'est donc pas moins de 11 films qui vont suivre.

Histoire de faire un semblant de tri, il y a donc : du Ryan Gosling (!!), du film dramatique, de l'animation et de la comédie. Bref, un peu pour tous les goûts, non ? :)

Drive                                                                             

Drive, c'est l'histoire d'un homme sans nom, sans histoire, sans origine. On ne sait presque rien de lui : cascadeur la journée pour Hollywood, il conduit la nuit pour des truands. 

S'il y a un film que je serai prête à revoir au cinéma, malgré les nouvelles sorties que je veux voir, c'est bien Drive. Son prix de la mise en scène à Cannes est doublement mérité. La photographie est superbe et les plans sont beaux. Quant au scénario, il réinvente totalement le film d'action. Pas question ici de courses poursuites effrénées à la Bad Boys ; la bande annonce ne mentait pas, on a là un vrai beau film.

Crazy Stupid Love                                                          

À quarante ans, la petite vie tranquille de Cal (Steve Carell) bascule. Sa femme lui avoue une infidélité et demande le divorce. Abattu, il va traîner dans un bar où il rencontre Jacob (Ryan Gosling), un séducteur hors pair, décidé à lui montrer que la vie continue. (et la drague aussi.)

Une comédie américaine bien ficelée tenue par un duo de choc : Steve Carell et Ryan Gosling. Le scénario réserve de belles surprises et certaines répliques sont définitivement très drôles. Ne pas hésiter à aller le voir ! ;)

Les marches du pouvoir                                                 

Stephen Meyers (Ryan Gosling), idéaliste, excellent conseiller du gouverneur et candidat à la présidentielle américaine en lequel il croit, va découvrir l'envers de la politique et quitter ses belles idées utopiques.

On se laisse très vite prendre par ce rythme de campagne électorale et par la tension quasi permanente du personnage principal. Le film est une belle claque pour la politique en général. Visuellement parlant, on a aussi le droit à de belles couleurs que j'ai particulièrement apprécié. Et bien sûr, un très beau casting!

Restless                                                                         

  

Une rencontre. Celle de deux personnages que tout semblerait opposer. Elle, est profondément amoureuse de la vie bien qu'en phase terminale d'un cancer. Lui, a presque renoncé à vivre depuis la mort de ses parents.

Après avoir effacé à plusieurs reprises ce que je venais d'écrire sur ce film, je me rend compte qu'il est difficile de mettre des phrases dessus. De simples mots suffiraient. Je dirais alors ceci : intense, beau, lent. Lent dans le sens le plus positif qu'il soit : le rythme est juste. Il laisse le temps à l'histoire de s'écouler, aux personnages de vivre, et aux situations d'exister.

Poulet aux prunes                                                          

Nasser Ali Khan, célèbre violoniste, a décidé de se laisser mourir puisque sa femme lui a brisé son violon, et que plus jamais, il n'en trouvera un assez bon pour jouer. Allongé dans son lit à attendre la mort, on le suit dans ses rêveries.

Adaptation d'une bande dessinée que je n'ai pas lu, le film donne envie de s'y plonger dedans. Visuellement magnifique, on a l'impression de voir défiler devant nous les vignettes de la BD. La linéarité du récit cinématographique est tordue à son maximum. C'est déroutant. Mais follement plaisant. Un très beau conte à aller découvrir dans les salles obscures.


The artist                                                                     

George Valentin est une grande star de cinéma muet. Son orgueil face à l'arrivée du parlant l'entraîne dans vers une descente aux enfers. Peppy Miller, figurante, se voit propulsée sur le devant de la scène. 

Le pari risqué du noir et blanc muet au format 4:3 (pour aller jusqu'au bout des choses) est plus que réussi. Les acteurs Jean Dujardin et Bérénice Bejo excellent dans leur rôle muet et nous font apprécier, le temps d'une séance, ce retour au silence. Un film qui n'aura sans aucun doute pas le même charme sur vos écrans plats high tech : à voir au cinéma, donc, et sans tarder.

Real Steel                                                                      

Ancien boxeur, Charlie Kenton a vu sa carrière se terminer avec l'apparition des robots sur le ring. Boxer une tablette en main lui permet tout juste de gagner sa vie. Lorsqu'il apprend la mort de la mère de son fils, il se voit obligé de le garder pour un mois. Il va alors faire équipe avec lui et un robot trouvé dans une décharge...

Après une série de films avec des robots, on serait bien tenté de se dire "encore un...". Moi la première : je n'ai toujours pas vu un seul Transformers, ça ne me dit absolument rien. Pourtant, la bande annonce de celui-ci m'a fait de l'oeil. Derrière ces tas de de ferraille se cache une belle histoire père / fils que j'ai beaucoup aimé. Mes deux seuls petits reproches : le personnage de Charlie, (trop) caricaturé dans son rôle de mauvais père en début de film ; l'ambiance visuelle qui, par moment, n'assume pas totalement l'aspect futuriste de l'histoire.

Un monstre à Paris                                                        

Un monstre sème la panique dans un Paris du début du XXème siècle. Un monstre pourtant aussi peu dangereux qu'une puce ; mieux, il s'avère être un brillant chanteur et musicien;

À l'affiche : le duo musical M et Vanessa Paradis qui marche à merveilles. De belles mélodies et des chansons qui se faufilent rapidement dans nos têtes. Du côté du scénario, on a là une belle histoire, servit par des décors et personnages joliment dessinés. On regrette cependant le manque de rythme en début de film : long à démarrer, il faut s'accrocher pour ne pas décrocher. Heureusement, il finit par reprendre du poil de la bête au bout 30 minutes. (à la louche.)

La 3D ? Quasiment invisible.

Le secret de la licorne                                                   

Après avoir acheté la maquette d'un bateau, Tintin se retrouve mêlé dans une grande chasse au trésor : celui d'un ancêtre du Capitaine Haddock.

J'y suis allée avec un premier oeil critique sur les personnages. Et plus particulièrement pour celui de Tintin, du capitaine et des Dupon(t)(d). Entre l'envie de leur donner un rendu très réaliste et certainement la volonté de garder la rondeur des traits d'Hergé, on a le droit à des têtes bouffies qui me déplaisent assez. Pour le reste, si on aime Tintin, on plonge rapidement dans le film qui nous embarque dans une belle aventure. Mention spéciale pour Milou qui est à la fois mignon et très drôle.

La 3D : quelques belles profondeurs. Mais globalement peu présente.

Bienvenue à bord                                                           

Quand Isabelle apprend par e-mail que son patron (et amant) la vire (et met fin à leur relation), elle décide de se venger. "Certaines femmes se vengent par le poison, l'arme à feu, ou la calomnie. Elle, elle choisit Rémy, chômeur flamboyant qui a tout raté sur terre et qui se dit qu'après tout sur mer.... Isabelle le recrute comme animateur." (Allociné)

Une petite comédie légère et sympathique dans laquelle on apprécie le trio Franck Dubosc, Valérie Lemercier et Gérard Darmon. Des répliques et situations amusantes. À voir à l'occasion d'une journée grise et pluvieuse, à la télévision ou DVD.

Johnny English - le retour                                              

Retiré chez des moines en Asie après avoir été viré du MI7, il est rappelé pour une nouvelle mission : empêcher le meurtre du premier ministre chinois.

N'ayant pas vu le premier, je me suis dit : pourquoi pas, histoire de voir ce que ça donne. La réponse : pas grand chose. Les premiers gags sont fades : il faut un certain temps pour se faire à l'humour "Rowan Atkinson". L'histoire donne l'impression d'être une excuse pour proposer une suite de sketchs. Mon conseil : attendre qu'il passe à la télévision un jour de grand mauvais temps. ;)

Et vous, qu'à donné votre mois d'Octobre au cinéma ? :)