décembre 03, 2011

Le mois dernier, dans les salles obscures... #3

Sept films contre onze le mois dernier, on aura pris du retard sur les sorties du mois de Novembre ! La faute au voleur du vélo de Mr Chéri. Maintenant, reste à croiser les doigts pour que la pluie ne s'abatte pas trop violemment les soirs... :) (sinon, c'est k-way) (mais si on peut éviter...)

Le Chat Potté 

La célébrité de ses grand yeux aux pupilles sur-dilatées n'est plus à faire. Mais avant de rencontrer Shrek, le chat Potté a bien vécu des aventures. Et il s'est notamment retrouvé embarqué dans le kidnapping audacieux de l'oie aux oeufs d'or...

S'il y a bien un film que je conseille vivement de voir en 3D, c'est celui-ci ! Les profondeurs sont magnifiques, les travelling de caméra au ras du sol nous donne vraiment l'impression d'être à hauteur de chat, et les "sorties" de l'écran son bien maîtrisées. Côté scénario, même si ça ne veut pas un bon Shrek et que le film peine un peu à commencer, on rit beaucoup des situations, des personnages et des répliques bien écrites. Un bon film bien sympathique donc.

Intouchables 

Driss, jeune des banlieues, veut toucher ses ASSEDIC ; Philippe, riche aristocrate tétraplégique, a besoin d'une aide à domicile. N'ayant rien à perdre - et le sens de l'humour - il prend le pari que Driss ne tiendra pas 15 jours...

Une promo monopolisant le petit écran, tout le monde connait par cœur la bande annonce, trois répliques et deux scènes. Et après un excellent lancement, le film fait toujours et encore plus parler de lui. Et il le mérite. L'histoire (vraie) est touchante, les situations sont délicieuses, les répliques soignées... on rit beaucoup et on prend un bon bol d'air frais en allant s'enfermer près de 2h au cinéma.

Toutes nos envies 

Claire, jeune juge, se voit confronter à un cas de surendettement qui la révolte. Apprenant qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre, elle met toute son énergie pour combattre le système avec l'aide de Stéphane, juge plus expérimenté. Des liens se tissent...

Un film typiquement français où tout (ou presque) passe par le dialogue. Peu d'action pour laisser place à l'émotion. Et j'avoue : je me lasse facilement de ce genre de films. Toutes nos envies, c'est une vraie belle surprise. Le film est très prenant, et il dérange à la fois. (Claire qui fait entrer une autre dans sa famille pour mieux en sortir en vue de l'issue tragique...) Les deux acteurs principaux, Vincent Lindon et Marie Gillain donnent beaucoup d'authenticité au récit. Et c'est plaisant.

Contagion 

Un virus hautement menace la planète. Il se multiplie à une vitesse folle et a commencé à se répandre par le biais des voyageurs, de continents en continents.

Le scénario catastrophe, c'est assez mon truc en fait. Et si on évite les millions de remake de l'apocalypse, je suis encore plus partante. Alors une fin du monde (ou presque) sur fond médical, je prends ! Et je n'ai pas été déçue : le film est très prenant, on rentre très rapidement dans l'histoire et les difficultés de mon voisin de cinéma (trois sièges plus loin) à respirer (un sale rhume je pense) (enfin bon, je lui ai pas demandé) ne m'ont pas fait décrocher. En revanche, contrairement à ce que j'avais lu avant d'y aller, je n'ai pas vraiment ressenti la tension qui devrait émaner d'une telle situation.

La Couleur des sentiments 

Dans une petite ville du Mississippi, dans les années 1960, une jeune femme blanche, révolté par le traitement infligé aux personnes de couleur, entreprend de mettre en mots le quotidien des femmes noires, engagées comme domestiques et traitées comme des esclaves.

Si j'en crois les fiches cinéma, ce film dure pas moins de 2h26. Le format habituel d'un Harry Potter, avec du suspens et beaucoup d'actions. La couleur des sentiments, c'est presque l'inverse. Il s'agit d'un drame, l'histoire est lente et il n'y a pas de rebondissements digne d'un film d'aventure. Et pourtant, ce doux rythme suffit à tenir l'attention jusqu'au bout. On découvre un bout de la vie de ces personnages, très attachants pour certains, et terriblement détestables pour d'autres.

Twilight 

Quatrième opus de la première partie de la saga, tout commence par le mariage de Bella et Edward qui devrait sceller la promesse qu'il lui a fait : la transformer en vampire.

En bonne inconditionnelle de la saga littéraire, j'étais heureuse de retrouver ces personnages à l'écran. On passera les "c'est cucul" ou "une histoire pour adolescentes..." puisque si on va le voir, on est quand même bien au courant. (après quatre films quand même... ^^ ) (cela dit, derrière nous il y avait un couple de 18 ans environ qui pouffait de rire, avant la séance, en disant que "tsss, y a que des adolescentes pré-pubères pour voir ce film.) (mais alors, pourquoi êtes-vous là, hmmm ?) Bref. J'ai beaucoup apprécié que le film avance relativement vite : pas de longueurs et pas de scènes qui traînent sur des dialogues creux. J'ai quand même quelques critiques bien sûr. Mis à part pour faire "durer le suspens commercial", j'ai pas vraiment compris l'intérêt de la vingtaine de gros plans sur la robe de mariée de Bella... et la première scènes des loups qui parlent entre eux dans les pensées, ça passait pas. Je ne sais pas si c'était les loups numériques, les voix un peu trafiquées ou le mélange des deux, mais... non, ça le fait pas. Mis à part ça, j'ai passé un très bon moment. :)

Mon pire cauchemar 

C'est la rencontre improbable entre un alcoolique, vivant seul avec son fils dans son camion, et une jeune femme distinguée qui dirige une prestigieuse galerie d'art contemporain.

Je ne m'attendais pas à un chef d’œuvre, mais je me disais que ça me ferait bien rire. D'ailleurs, les critiques étaient plutôt bonnes (voire très bonnes), ce dont je me suis plus qu'étonnée à ma sortie du cinéma ! Si les deux personnages principaux sont bourrés de qualités scénaristiques et sont, je le pense, une mine d'or pour un beau scénario et des situations intéressantes, le film n'en a absolument pas tiré profit. L'histoire est creuse, les personnages réagissent parfois de façon contraire à ce qu'ils sont sensés être, et leur rencontre a vite fait de tourner en rond. Superficiel, c'est le bon mot pour ce scénario. Dommage, les acteurs étaient bons.

Et vous, qu'avez-vous vu en Novembre ?