D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé les madeleines.
Dodues.
Avec leur bon goût de beurre.
Trempées dans un chocolat chaud.
Il y avait toujours des morceaux qui m'échappaient et tombaient au fond de la
tasse. J'essayais de les attraper avec une cuillère, souvent en vain. Et je
faisais la grimace quand j'atteignais les dernières gorgées de chocolat
remplies des vestiges de mes madeleines noyées.
Je n'aime pas trouver des miettes au fond de ma tasse.
Encore aujourd'hui.
Mais c'est dans mon thé que j'aime désormais les tremper.
En pensant à Proust et à cette description de
la madeleine de sa tante Léonie ; un passage à lire, absolument, si
vous n'en avez jamais eu l'occasion. Il est magnifique !
Bref, fin juillet ou début août peut-être, j'ai pris une envie soudaine de
madeleine.
Malgré la canicule et la perspectives de nombreuses minutes passées devant le
four chaud que j'allais devoir ouvrir et fermer une bonne dizaine de fois.
Peut-être même plus.
J'étais certaine que ma recette n'était pas vraiment exacte, en terme de
quantité.
Et c'était le cas.
J'ai doublé tous mes ingrédients, pensant arriver à faire une bonne
quarantaine de madeleines.
...
J'en ai pratiquement fait 100.
L'avantage, c'est que nous avons pu en faire profiter une bonne partie de la
famille et en avoir encore suffisamment pour tous les goûters de la semaine.
D'ailleurs, les madeleines avec le nappage se conservent particulièrement
bien.
Donc... place à la recette !
Ingrédients
Pour 16 madeleines environ :
- 100 g de farine
- 3 g de levure chimique
- 100 g de beurre
- 1/4 de citron non traité (facultatif)
- 2 gros œufs
- 120 g de sucre en poudre
Pour le glaçage :
- 100 g de chocolat blanc
- 2 c. à café de miel
- pistaches non salées
Recette
1. Dans une casserole, faire fondre le beurre puis le transvaser dans
un bol pour le laisser refroidir.
2. Mélanger la farine et levure dans un saladier ; zester le quart de
citron par-dessus (facultatif ; je le conseille plutôt pour des madeleines
sans le glaçage chocolat / miel / pistache).
3. Dans un second saladier, casser les œufs, ajouter le sucre, et
fouetter pendant cinq minutes jusqu'à ce que le mélange devienne bien
mousseux. Verser ensuite progressivement le mélange farine/levure sans
cesser de battre, puis ajouter le beurre de la même façon.
4. Laisser reposer la pâte au frigo pendant minimum 1h (il est même
possible de préparer la pâte la veille au soir).
5. Préchauffer le four à 200° C.
6. Beurrer légèrement la plaque à madeleine puis remplir aux 3/4. Ne
pas hésiter à faire des fournées d'essai pour le remplissage : trop ou pas
assez remplie, la madeleine ne montera pas suffisamment.
7. Enfourner 4 minutes à 200°C (jusqu'à ce que la bosse commence à se
former) puis baisser le four à 180°C et laisser dorer 2 minutes (bien
surveiller la cuisson ; en fonction du four, on peut ajouter 30 secondes à 1
minute sur chaque étape).
8. Démouler les madeleines encore tièdes, et les laisser refroidir
sur une plaque côté bosse, ou debout dans une boîte à œufs (petite astuce
découverte par manque de plat).
Pour le nappage...
9. Concasser les pistaches à l'aide d'un pilon.
10. Faire fondre le chocolat au bain-marie puis ajouter le miel.
11. Tremper les madeleines dans le chocolat encore chaud, saupoudrer
de morceaux de pistache, et laisser refroidir avant de déguster !
Matériel
J'ai toujours eu un moule en silicone.
Et avec ce moule, mes madeleines étaient déjà dotées d'une belle petite
bosse.
Mais, riche de cette pâte à madeleine qui n'en finissait plus, j'ai tenté
l'expérience du moule en métal.
Je n'étais pas certaine que mes temps de cuisson seraient les mêmes mais je
pouvais me permettre une fournée ratée ; il y en aurait 50 autres pour
rattraper l'échec.
Résultat ?
Je n'ai plus lâché le moule en métal !
Ce que l'on dit est vrai : la bosse se forme encore mieux dans ce
type de moule, et les madeleines se démoulent plus facilement et plus
nettement. Pas de petit résidu qui reste collé au fond du plastique.
Donc, si vous avez un moule en silicone, vous n'aurez pas des madeleines
raplapla, la recette fonctionne aussi. Mais si vous aimez faire
régulièrement des madeleines, je vous recommande sans hésiter de vous
équiper d'un moule en métal ; elles n'en seront que plus belles et aérées.
Et maintenant, à votre tour !
N'hésitez pas à partager vos photos de madeleines avec le hashtag #earlgreyandsconescookclub sur Instagram pour que je puisse vous rendre une petite visite.
Hummmmmm... Gourmandes ces madeleines !
RépondreSupprimerHaha oui, avec le nappage, c'est ultra gourmand ! :D
SupprimerUne bonne idée pour une pause gourmande de reprise !
RépondreSupprimerMerci !
SupprimerEn plus, c'est tout petit, ça se mange sans faim, non ? :D
Coucou,
RépondreSupprimerAh je suis team moule madeleine en fer aussi, c'est plus pratique.
Elles sont super jolies en tout cas.
Je cuisine très souvent, mais ça fait un moment que je n'ai pas fait de madeleines, pourtant, j'adore ça avec mon café ! Je n'aime pas non plus avoir des miettes dans mon café rah !
Belle journée,
Laura - Happy Lobster
Merci beaucoup Laura ! :)
SupprimerComme toi, je ne pense pas très souvent à en faire alors que... j'aime tant ! *-* (sauf les miettes au fond de la tasse, on est d'accord haha !)
Je prends bonne note de ta technique pour la bosse, pour le remplissage ! J’essaierai aussi le nappage chocolat. Dans ma recette, comme je suis intolérante à la prolactine, j’ai remplacé le beurre par de l’huile de pépin de raisins. Ça marche drôlement bien !
RépondreSupprimerOh, je ne savais pas que l'on pouvait être intolérant à cette hormone de lactation, et que la consommation de beurre était déconseillée.
SupprimerSi jamais tu aimes le goût du beurre, et que la prolactine est quelque part liée au lactose, tu peux aussi utiliser du beurre sans lactose ; c'est avec ça que je fais toutes mes recettes comme je suis intolérante au lactose (mais que j'adore le goût du beurre haha).