Je dois bien l'avouer, j'ai comme une (légère ?) obsession pour la vaisselle
bleu et blanc. Qui a débuté avec l'acquisition d'assiettes et bols de la
manufacture anglaise Johnson Brothers.
Un premier doigt dans l'engrenage avant de découvrir l'iconique collection
Blue Italian de la maison Spode, la très belle porcelaine de Delft mais aussi
les pièces de vaisselle anciennes en Terre de fer et Ironstone.
Leur point commun : ces motifs aux nuances de bleu qui en ont fait leur
renommée. Et n'ont de cesse de me séduire, n'en déplaise à mon vaisselier
bientôt trop plein pour accueillir de nouvelles pièces.
Si j'apprécie beaucoup la céramique Terre de fer dont je possède quelques
pièces, c'est son aînée l'Ironstone, moins connue en France, qui me séduit le
plus souvent, et que l'on retrouve en nombre dans mes placards.
Il était donc temps de consacrer un article à cette vaisselle bleu et blanc
qui me passionne ; d'évoquer ses origines, les différentes matières, leurs
nuances et les célèbres manufactures, en France et à l'étranger.
Il y a quelques semaines, j’ai eu une discussion complètement de saison avec des amis : celui des cadeaux de Noël que nous allions faire à nos proches.
Rien n’était encore prêt, de mon côté, car je n’ai pas l’habitude de commencer très tôt. Même si je ne les fais jamais en dernière minute non plus. J’aime commencer aux alentours de la mi-novembre, pour me laisser suffisamment de temps avec les délais de fabrication, d’approvisionnement, de livraison...
Pour trouver des idées, je liste mentalement tous les centres d'intérêt de mes proches. Est-ce qu'ils aiment jardiner ? lire ? passer du temps dans la nature ? le chocolat ? les paons ?
Mais mon petit secret, pour éviter le manque d’inspiration, c’est de noter des idées tout au long de l’année. Dès que je vois quelque chose qui pourrait plaire à mes proches, je l’inscris dans une note sur mon téléphone portable, afin de les ressortir au moment venu.
Alors forcément, mes idées étant très orientés en fonction de la personnalité de mes proches, je ne vous ai, jusqu’alors, jamais vraiment partagé de listes d’idées cadeaux pour Noël.
Et puis, l’année dernière, je me suis dit que s'il y avait un profil que je connaissais bien, et pour lequel j'ai des idées de cadeaux en réserve, c'est le mien. Et celui d'une grande partie de ma communauté sur les réseaux sociaux : les personnes qui apprécient la belle vaisselle, qui prend le temps d’en chiner, et qui boit beaucoup (trop) de thé au quotidien.
Si vous reconnaissez vos proches dans cette description, alors cette sélection d'idées cadeaux devrait leur plaire !
Et si vous vous reconnaissez dedans... peut-être ajouterez-vous quelques lignes à votre propre liste de cadeaux de Noël (ou d'anniversaire...) ?
Offrir un assortiment de thé sera toujours une valeur sûre, d’autant plus si on connait les préférences du destinataire (thé noir, blanc, vert, floral, aux agrumes...) et si on choisit des mélanges chez une maison locale, plus confidentielle, que la personne a peut-être moins de chance de connaitre.
On peut aussi opter pour un peu plus d’originalité avec une expérience de dégustation ou des éléments qui vont autour.
- Un abonnement à une box de thé qui va permettre de découvrir, chaque mois, une nouvelle marque de thé. C’est notamment le cas de La Thé Box que j’ai récemment redécouvert à travers son magnifique calendrier de l’Avent rempli de recettes de différentes maisons.
- Des boîtes de thé vintage avec une patine du temps comme on les aime. Sur
Etsy, notamment, on trouve de belles sélections du grand magasin
Harrods ou de la maison
Fortnum & Mason, et
celles de la marque
Twinings ne manquent pas
de charme non plus ; j'en ai une bleue de thé Ceylan, trouvée en vide-grenier,
que j'aime beaucoup.
- Une dégustation de thé ; de nombreuses maisons proposent des ateliers autour de thés d'origine, des associations en gastronomie, de l'utilisation en mixologie... Des bons cadeaux pour ces ateliers sont notamment disponibles chez Dammann Frères, le Palais des thés, ou encore Mariage frères.
- Et pour accompagner une bonne fournée de scones, des pots de marmelade,
faite maison ou non. Chaque hiver, j'aime en préparer quelques pots avec
cette recette
que j'apprécie tout particulièrement. Mais j'en achète aussi assez
régulièrement au
Comptoir irlandais.
Pour les passionnés de belle vaisselle
Si une personne amatrice de jolie vaisselle est en train de se constituer un service en achetant régulièrement de nouvelles pièces pour le compléter, y contribuer fera un magnifique cadeau. À condition de savoir ce qu'elle a déjà en sa possession.
À défaut, voici d'autres idées dans le prolongement de cette passion :
- Le livre Terre de Fer publié aux éditions EPA ; un magnifique ouvrage dans lequel est présenté l'histoire de plusieurs faïenceries françaises ainsi que des pièces phares de la collection de Blanche Platine, l'autrice du livre. Les photos sont magnifiques, les textes très intéressants, et l'ouvrage en lui-même est un bel objet à intégrer dans sa décoration.
- De la porcelaine vintage dépareillée pour le tea time ; que ce soit des
tasses, des théières, des sucriers ou encore des assiettes à dessert et des
serviteurs muets, Vinted regorge de vaisselle ancienne. Et pour mettre la main
sur de belles pièces, je vous donnais, dans un précédent article, tous
mes conseils de chine
- Des cours de poterie pour pouvoir donner libre cours à son imagination et créer, de ses propres mains, ses futures pièces de vaisselle. Ma première initiation m'avait plu mais le manque de liberté pour réellement s'imprégner du tour et créer sa pièce ne m'avait pas donné envie de continuer. La seconde, en revanche, était parfaite. Je recommanderais donc de choisir une atelier d'initiation de plusieurs heures avec la possibilité de créer (et éventuellement décorer) plusieurs pièces qui ne sont pas prédéfinies par l'animateur. Cela permet de se laisser surprendre par ce qui va sortir de terre.
- Des pièces moins usuelles dans les couleurs prédominantes du destinataire, comme une saucière ou un compotier, que tout le monde n'a pas encore chez soi, ou au contraire, des éléments tellement courants qu'on ne les possède pas toujours en belle faïence, comme un beurrier ou une salière. Personnellement, j'aime avoir des petits éléments comme ceux-là dans mon vaisselier ; un peu comme des pièces de collection.
Chaque année, le jour de
Noël, nous recevons nos proches à la maison.
Pour l'occasion, nous dressons une grande table (deux, en réalité) dans le
salon. Avec le feu qui crépite dans la cheminée. Et
le sapin
qui scintille de mille feux.
Le matin, alors que les plats mijotent dans le four et sur le piano de
cuisson, je décore les tables recouvertes de tartan en écoutant des chants de
Noël.
Mais, comme nous sommes nombreux, ce n'est pas mon service Spode qui est de
sortie ; il me manque quelques assiettes pour tous nos convives.
Pour ces grands repas, nous avons acheté un service blanc, sans motif, que
l'on peut aussi bien associer avec les couleurs traditionnelles de Noël que
des nappes sorties en d'autres occasions.
Alors, pour étrenner ma nouvelle verrerie et vous donner quelques idées, j'ai
eu envie de relever un petit défi personnel : dresser une table de Noël aux
couleurs traditionnelles avec de la porcelaine bleue et blanche.
Des branches de sapin
C'est l'élément incontournable de ma table de Noël, chaque année.
Le matin de Noël, j'enfile des bottes pour aller couper quelques branches dans
nos bois. Ainsi fraîches, elles perdent moins d'aiguilles ; mais gare à
la résine qui ne manque pas de couler.
J'en dispose en centre de table, en mêlant les branches de façon à cacher les
raccords. Je rajoute ensuite des pommes de pin et, parfois, des branches
de houx si les baies sont déjà sorties.
Mais avant d'emménager à la campagne, je prélevais des branches sur notre
sapin. Je faisais une taille de ses branches les plus longues afin de
l'installer dans un angle de notre appartement. Et pour les conserver jusqu'au
jour de Noël, je les conservais dehors, sur la terrasse.
On peut également se fournir chez un fleuriste. Certains les mettent
parfois gracieusement à disposition quand il s'agit de branches taillées sur
des sapins un peu trop grands.
Des bougeoirs
J'ai longtemps délaissé les bougies colorées. Avant d'acheter un premier
paquet de chandelles rouges, l'année dernière.
Un petit changement qui apporte tant.
Depuis, je mets des bougies d'une teinte orange / terre cuite en automne, sur
tous les bougeoirs de la maison. Et des bougies rouges pour la période des
fêtes de fin d'année.
Impossible donc de ne pas les inviter à ma table aux couleurs traditionnelles.
Cette année, deux nouveaux bougeoirs émaillés et ce chandelier à trois
branches, chinés en Norvège, seront à l'honneur.
Et pour illuminer au maximum la table, j'ajoute également des bougies
chauffe-plat rouges dans les petits photophores en verre cannelés
Finsmak
de chez Ikea que l'on avait disposé partout sur les tables pour notre
mariage.
Le service de table
Grande amatrice de belle vaisselle, je prends toujours beaucoup de plaisir à
choisir de belles pièces.
Pour relever ce petit défi d'une table de Noël avec un service bleu et blanc,
j'ai donc sorti ma porcelaine anglaise de la collection
Blue Italian par la
maison Spode.
Côté verrerie, j'ai eu la chance de pouvoir choisir de très beaux verres chez
CFOC qui me les a offerts.
J'ai associé deux collections : la ligne Pondichéry avec deux modèles de
verres à pieds dont j'aime la simplicité, l'élégance et la finesse, et la
ligne Peninsula avec les verres bas et la carafe en verre cannelé.
Et pour Noël, la ménagerie dorée est de sortie avec les couverts à dessert de
la ligne
Fuse Martele
de la maison Degrenne dont j'aime tout particulièrement le travail du manche.
Des pièces chinées
Mon vaisselier débordant de vaisselle chinée, il serait bien difficile pour
moi de dresser une table sans pièces anciennes, mais toujours aux couleurs
bleues et blanches.
Là encore, la porcelaine anglaise est à l'honneur avec des coupelles Johnson
Bros, une saucière Enoch Wedgwood, et à l'heure du dessert, le serviteur à
gâteaux entrera en piste.
Pour une dernière touche de bleu et blanc sur la table, j'ai rajouté d'anciens
porte-couteaux. Simples et discrets, avec une unique ligne bleue pour toute
décoration.
Et pour terminer : la salière rouge en forme de boîte aux lettres du Pôle
Nord, chinée à Londres, cet été ; une petite touche régressive mais
parfaitement de saison.
J'ai une véritable passion pour la porcelaine. Et j'adore chiner de la
vaisselle.
Quand je rentre chez un antiquaire ou que je me promène entre les stands d'une
brocante de village, c'est la première chose que je regarde. Et,
régulièrement, je fais un petit tour sur mes sites de seconde main préférés
pour regarder les nouveaux arrivages.
Des petites habitudes qui m'ont permis de trouver de véritables pépites.
Alors il était temps que je vous partage mes conseils et astuces pour mettre
la main sur de belles pièces. Mais promettez-moi de m'en laisser !
1. Où chiner sa vaisselle ?
Rien de tel que pousser la porte d'un antiquaire. C'est un peu comme
entrer dans une librairie d'occasion. Il y a cette ambiance particulière,
cette odeur de livres anciens et de papier jauni par le temps... et une pile
d'ouvrages qui nous tendent les bras.
Mais on peut faire également de très belles trouvailles (à des prix souvent
plus bas) chez Emmaüs, dans les ressourceries ou encore dans les
vide-greniers et brocantes de village dont je repère les dates
et lieux sur
vide-greniers.org.
C'est toujours l'occasion de faire une agréable promenade. Mais les
chances de trouver son bonheur ne sont pas très élevées. Raison pour
laquelle j'aime aussi chiner en ligne, tout particulièrement quand j'ai déjà
des pièces en tête.
Je regarde essentiellement sur
Vinted,
Selency,
Etsy et
Leboncoin. C'est notamment sur Vinted que j'ai trouvé mes deux vases en faïence
de Delft.
En ligne, il y a énormément d'annonces de vaisselle à vendre.
Alors pour s'y retrouver et ne pas passer des heures à faire défiler des
photos de tasses qui ne correspondent pas à ses goûts, la précision des mots
clefs est importante. Sans toutefois être trop précis pour ne pas passer à
côté de pépites mal référencées ; c'est un équilibre à trouver.
Pour ma part, je cherche essentiellement de la vaisselle bleue et blanche. Mais
si je me contente de mettre "théière" ou "vase" en précisant la couleur, je
sais d'avance qu'il y aura beaucoup trop d'annonces qui ne m'intéresseront
pas.
Je vais donc préciser ma recherche avec :
- les mots clefs "porcelaine anglaise", "vaisselle anglaise" ou encore "terre
de fer" pour des assiettes françaises vintage notamment,
- des localités ; pour la porcelaine anglaise, je vais chercher
Staffordshire (Stoke-on-Trent est généralement un peu trop restrictif), pour
la France, cela pourrait être Sarreguemines ou Limoges...
- des noms de manufacture ou de marques comme Johnson Bros,
Myott, Burleigh, Enoch Wedgwood ou Spode pour la vaisselle anglaise, mais aussi Haviland,
Gien, Delft, Royal Sphinx, Villeroy & Boch...
- ou les noms des collections si je cherche à compléter un service ;
pour la vaisselle anglaise, on peut souvent retrouver cette inscription sous
les assiettes / tasses / soucoupes...
3. Se créer des alertes ?
Personnellement, je n'aime pas avoir des notifications dans tous les sens. Nous
sommes déjà beaucoup sollicités par e-mails et messages alors j'évite d'en
rajouter.
Je préfère créer des filtres, quand une plateforme propose cette
fonctionnalité, et aller y jeter un œil régulièrement. Cela m'évite de
re-rentrer mes critères à chaque fois.
Mais pour une recherche bien précise, quand il y a peu d'annonces qui
répondent à nos critères, ajouter une alerte est une bonne façon de ne pas
louper la pièce tant convoitée. Le tout étant de préciser, cette fois-ci au
maximum, pour ne pas recevoir vingt notifications par jour.
4. Comment vérifier la qualité ?
Pour s'assurer de la qualité d'une pièce, connaître la manufacture ou la
marque, ne serait-ce que de réputation, est idéal. Mais si on ne connait pas,
la longévité de l'assiette ou de la théière peut être un bon indice. Si elle a
déjà traversé plusieurs décennies, il y a de forte chance pour que la pièce
soit de qualité.
En revanche, cela ne garantit pas son état.
En ligne, avoir plusieurs photos de l'objet, sous différents angles, est
indispensable. Il ne faut alors pas hésiter à les ouvrir en grand pour
s'assurer qu'il n'est pas fissuré ou ébréché.
À savoir toutefois que la porcelaine ancienne (avant 1910) présente
généralement des micro-rayures dues à l'usage ; c'est une patine du temps qui
ne met pas spécialement en danger la solidité de l'objet.
* * *
Si vous avez d'autres conseils ou boutiques en ligne à recommander pour chiner
de la vaisselle, n'hésitez pas à les donner en commentaire !
J'aime recevoir. Prendre le temps de dresser la table. Cueillir
quelques fleurs pour déposer un bouquet en son centre.
Puis partager un repas, échanger entre deux bouchées, rire en se passant le
sel, terminer la soirée à refaire le monde dans le canapé... avant de
recommencer, autour d'une fournée de pancakes, le lendemain matin.
Mais si je ne devais garder qu'un seul moment de la journée pour recevoir mes
proches, je crois que ce serait pour le tea time.
Théières, tasses à thé en porcelaine et fourchettes à entremets ont eut raison
de moi.
J'aime le bruit de la bouilloire qui chauffe en cuisine, le temps que l'on
prend pour faire infuser ses feuilles de thé avant de pouvoir le déguster, le
nuage de lait qui tourbillonne dans la tasse, les scones que l'on tartine
généreusement de marmelade et les gâteaux à étages dans lesquels je plongerais
bien tout entière !
Bref, aujourd'hui je vous invite à prendre le thé.
Ou plutôt, à préparer un afternoon tea avec moi.
L'étiquette
C'est un sujet sur lequel j'aime tout particulièrement m'instruire. L'étiquette.
Ou les bonnes manières, le savoir-vivre...
Toutes ces petites règles qui régissent la vie en société, et notamment les
arts de la table. Que l'on peut suivre, ou pas. Qui ont évolué au
fil des siècles, aussi.
Et qui peuvent changer, d'un pays à l'autre. J'ai notamment découvert lors
d'un
atelier de savoir-vivre à Versailles
que j'avais naturellement tendance à me tenir à table comme l'étiquette le
recommande dans la société anglaise : avec les mains sous la table, posées sur
les genoux. Or, en France, les bonnes manières invitent plutôt à poser les
poignets sur le bord de la table ! (oups.)
Choisir la vaisselle
Chinée, dépareillée, assortie...
Je la choisis selon l'envie du moment et le nombre de convives à table,
car pour gagner de la place tant que nous vivions en appartement tout ayant le
plaisir de posséder plusieurs services, j'avais limité mes acquisition à
quatre ensemble de tasses à thé et soucoupes par service. Chose à laquelle je
vais pouvoir remédier maintenant que
nous avons déménagé
!
Pour garder une unité avec six convives à table, j'ai donc opté pour des
nuances de bleu avec mon service Blue Italian de la faïencerie anglaise Spode,
le service Vieux Luxembourg de la maison Villeroy & Boch et un serviteur à
gâteaux chiné.
Décliner sa table dans plusieurs nuances d'une même couleur permet de créer facilement un ensemble harmonieux avec une vaisselle dépareillée. On peut aussi associer des assiettes anciennes, à dominance blanche, mais avec des motifs très différents, qui auront en commun un style vintage qui se mariera aisément.
Et on peaufine l'harmonie visuelle avec des éléments similaires entre chaque convive : serviettes en tissu, verres et couverts.
Astuces et bons plans : pour la vaisselle ancienne et la porcelaine anglaise, je vous invite à découvrir mes conseils pour bien chiner ; et pour du neuf, penser aux outlets et ventes privées pour faire de bonnes affaires (même sur des services dont la production continue !).
Dresser la table
C'est à ce moment-là que je suis les quelques petites règles des arts de la table pour
disposer tous les éléments sur ma table :
- une tasse à thé posée sur une soucoupe en haut à droite de l'assiette à
dessert avec sa anse pointant vers la droite,
- à gauche de l'assiette, une fourchette sur une serviette en tissu avec
l'ouverture placée face à l'assiette,
- à droite de l'assiette, de l'intérieur vers l'extérieur, un couteau puis
une cuillère à café,
- et le verre d'eau se place à gauche de la tasse.
Viennent ensuite le sucrier, les pots à lait, les théières et les plats à
gâteaux, placés au centre de la table.
On peut également rajouter un couteau à dents si de la viande est servie
ainsi qu'une fourchette et une assiette supplémentaire si on sert un plat à
la place des traditionnels sandwichs qui se mangent à la main.
Préparer et servir le thé
J'ai souvent entendu cette fameuse expression "thé bouillu, thé foutu".
Et en effet, mes thés (noirs) de maisons françaises sont toujours marqués
avec une température d'infusion inférieure à 100°C. Au maximum, 95°C. Tandis
que mes boites de thés anglais recommandent toutes de les faire infuser dans
une eau à 100°C.
Une chose assez amusante, qui tient sans doute d'une simple différence de
culture et de préférence gustative entre les anglais et les français...
En général, je suis donc les indications du producteur de thé sauf en de
rares occasions, comme avec ce thé noir Earl Grey récemment acheté, à faire
infuser à 85°C. J'ai essayé, mais 90°C était, d'après moi, un minimum pour
profiter de toutes les saveurs.
Quelques petits conseils pour réaliser la tasse de thé parfaite
:
- réchauffer la théière avec de l'eau chaude (que l'on jette ensuite) avant
de faire infuser le thé pour éviter que l'eau ne refroidisse au contact de
la porcelaine froide,
- toujours utiliser de l'eau que l'on vient juste de tirer du robinet et ne
jamais la faire chauffer deux fois car l'oxygène contenue dans l'eau va
permettre à toutes les saveurs du thé de se développer,
- si on a la possibilité de préparer le thé avec de l'eau filtrée, le goût
n'en sera que plus intense (depuis que nous avons l'eau de la source, à la
maison, j'ai découvert des saveurs plus prononcées dans chacune de mes
tasses !),
- verser le lait après le thé pour mieux doser (l'inverse se faisait
autrefois pour préserver la porcelaine de basse qualité qui éclatait au
contact d'un liquide trop chaud),
- puis servir sans trop remplir les tasses, pour laisser la place à chacun
de rajouter du lait, du sucre, ou même une tranche de citron jaune.
Thés et recettes
Et que servir à table ?
En règle générale, le menu d'un afternoon tea se fait en trois temps
: sucré, salé puis sucré.
Pour commencer, des scones avec un assortiment de marmelades et de
confitures. Difficile à trouver en France, la clotted cream peut être
remplacée par du beurre. Et j'ai récemment acheté (chez Pralus) une
marmelade à la mandarine et au rhum absolument délicieuse !
Puis des petits sandwichs de pain de mie (appelés finger sandwichs en
anglais)ou des toasts dont les trois traditionnels : œuf/mayonnaise,
concombre et saumon.
Enfin, on termine par le dessert : plusieurs pâtisseries de petite taille si
on a le temps de les préparer, mais une belle part de gâteau à étage feras
tout aussi bien l'affaire.
Quelques idées de recettes :
- un Victoria Sponge Cake si les fraises sont de saison,
Et dans la tasse, je suis une inconditionnelle de l'afternoon teade
Whittard qui est vraiment le thé noir parfait pour accompagner des scones,
tout comme le Fortmasonde Fortnum & Mason avec ses saveurs
florales délicates, idéal avec un gâteau aux fraises, et un bon thé Earl
Grey aura toujours sa place à ma table, et se mariera très bien avec un
dessert au chocolat.