Depuis mon retour de Savoie, la semaine dernière, nous avons tant bien que mal essayé de rattraper notre retard pour éviter le drame du film manqué. Oui, quand on s'est coltiné 123 fois la même bande annonce pour le même film des mois avant sa sortie, on a limite envie de connaître la suite. (enfin pas toujours) (mais là, dans le cas présent : oui.)
Il y a aussi l'effet inverse : la bande annonce fantôme. Celle que l'on n'a vu qu'une seule fois mais qui nous a drôlement tapé dans l'oeil. Stresse total : et si on venait qu'à manquer le film ? Et s'il ne passait qu'une semaine en salle ? Et si... ? Bref, j'ai eu peur de rater le nouveau Woody Allen.
To Rome With Love
"To Rome with Love nous fait partir à la découverte de la ville éternelle à travers différentes histoires de personnages, de simples résidents ou de visiteurs pour l’été, mêlant romances, aventures et quiproquos."
➙ C'était LE film que j'avais peur de rater. Attendu depuis des semaines puis sorti une toute petite semaine après mon expatriation Savoyarde, j'étais quasi sûre de ne pas le voir. Et ça, c'était un coup dur. Je voulais voir Roberto Benigni ! C'est qu'il se fait rare de nos jours, et c'est un acteur que j'aime énormément.
Bref. Je voulais aussi voir le film pour ce que sa bande annonce dégageait. Autant dire que je n'ai pas été déçue, et c'est un doux euphémisme. Ce film m'a complètement emballée ! La bande son est géniale, entraînante ; elle colle parfaitement à l'ambiance du film. Les personnages sont attachants et parfois un brin déjantés. Le tout est tinté de poésie mais aussi de critiques de notre société. On passe d'une histoire à l'autre avec une fluidité incroyable et on se laisse bercer par les histoires - qui tirent sur l'absurde - avec un plaisir fou. ♡
The Amazing Spiderman
"Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. [...] En retrouvant une mystérieuse mallette ayant appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur Curt Connors, l’ancien associé de son père. "
➙ La première fois que j'ai entendu d'un nouveau film sur Spiderman, j'ai pensé "encore ?!". Puis j'ai vu la bande annonce (un bon millier de fois), et ça m'a donné envie de découvrir cette nouvelle histoire.
Et grand bien m'a pris d'aller le voir ! J'avais bien aimé la précédente adaptation (bien que Peter Parker m'avait légèrement tapé sur le système en version bad guy du dernier volet), mais j'ai juste adoré celle-ci. Et pourtant, je ne suis pas lectrice de comics ni fana de super héros.
Mais cette adaptation a ça de différent qu'il prend le temps de montrer Spiderman en devenir. Il ne devient pas super héros d'un coup. Il a des préoccupations bien plus égoïstes. En fait : c'est un Homme. (au sens humain, pas homme / femme hein) (je précise, sait-on jamais. ^^ ) Bref, il est plus "vrai". Ou plus vraisemblable devrais-je dire. :-) Et puis il y a Gwen, sa petite amie, bien loin de la princesse en danger qu'est Mary-Jane. Et c'est drôlement appréciable !
Pour résumer : de bons acteurs, une histoire bien pensée, une scène très émouvante (avec les grues, vous vous souvenez ?) mais une 3D épouvantable sans aucune profondeur. Il fallait bien une ombre au tableau. ;-)
Un bonheur n'arrive jamais seul
"Sacha aime ses amis, son piano, la fête. La nuit, il joue dans un club de jazz et séduit des jolies filles. Il vit dans l’instant, pour le plaisir. Sans réveil-matin, sans alliance, sans impôt. Charlotte a trois enfants, deux ex-maris et une carrière professionnelle à gérer. Elle n’a aucune place pour une histoire d’amour. Tout les oppose. Ils n’ont rien à faire ensemble… Ils sont faits l’un pour l’autre."
➙ Une comédie romantique française que j'apprécie, c'est assez rare pour le souligner. La dernière que j'ai vu, Mon pire cauchemar, était à mon sens totalement creuse et tournait inévitablement en rond. Mais j'avais beaucoup plus d'espoir pour celle-ci. Et cette fois, je ne m'étais pas trompée.
Des situations très drôles, des dialogues parfois très bons et une pointe d’auto-dérision vraiment bienvenue dans les scènes clichées de la rencontre amoureuse. Une sympathique histoire servie par de bons comédiens. :-)
L'Âge de glace 4
"Alors que Scrat poursuit inlassablement son gland avec toujours autant de malchance, il va cette fois provoquer un bouleversement d’une ampleur planétaire… Le cataclysme continental qu’il déclenche propulse Manny, Diego et Sid dans leur plus grande aventure. Tandis que le monde bouge au sens propre du terme, Sid va retrouver son épouvantable grand-mère, et la petite troupe va affronter un ramassis de pirates bien décidés à les empêcher de rentrer chez eux..."
➙ C'est la déception du mois. J'ai beaucoup aimé les trois volets précédents, et je suis généralement très bon public quand il s'agit de cinéma d'animation. Le film s'ouvrait, qui plus est, sur une idée carrément déjantée : Scrat et son gland, victime de la séparation de Pangée. Tordant. Impensable. C'était le début parfait.
Et puis, le film commence à traînasser. C'est long. Quelques blagues, des situations drôles, mais l'histoire peine à avancer. Pourtant, le film ne dure qu'1h30, mais on a déjà le temps de s'ennuyer. La fin approche. Et le film prend enfin un bon rythme. Dommage. Un excellent début, une fin plutôt sympa, mais un entre-deux au rythme très lent, qui ne colle pas avec l'univers du dessin animé.
Et vous, qu'avez-vous vu le mois dernier ?