Même si l'effervescence des stations de ski peut être grisante, et qu'un
chocolat chaud au sommet des pistes avec la montagne à perte de vue est
toujours une belle expérience, cette année, nous avons eu envie de revivre un
séjour à la montagne
au ralenti.
Nous avons trouvé un logement dans le petit village de Villar-d'Arêne. Situé
dans le massif des Écrins, avec la Meije pour compagnie.
Un lieu paisible où venir se ressourcer. Avec de belles options, hors
station, pour randonner en raquettes. Et profiter du cadre magnifique
offert par ces montagnes enneigées.
Avec même un domaine de ski de fond familial à proximité, tout en n'étant qu'à
une petite demi-heure des Deux Alpes.
J'aime particulièrement le petit-déjeuner. Ce moment de la journée qui
permet de démarrer tout en douceur.
La lumière du soleil qui inonde progressivement la maison. Les odeurs de
pain grillé qui emplissent la cuisine. Les premières gorgées d'Earl Grey
avec un peu de sucre et un nuage de lait.
Lorsque j'ai un peu de temps, le week-end en général, j'aime me préparer un
bon
porridge. Onctueux. Réconfortant. Mais en semaine, j'alterne entre un bol de
granola
et des tartines beurre / marmelade.
Plus que la confiture de fraise ou de myrtille, plus que la
gelée de sureau
que j'apprécie tant sur des scones encore tièdes, c'est la marmelade à
l'orange qui a ma préférence pour démarrer la journée.
J'en achète, régulièrement, notamment au Comptoir Irlandais où une large gamme
me tend toujours les bras, mais j'aime aussi préparer, chaque année, ma
petite fournée maison.
La recette est très simple ; elle ne demande qu'un peu de temps passé à couper
la peau des oranges, et un peu de patience pour la cuisson !
La recette sur laquelle je m'appuie pour faire mes pots de marmelade provient
du livre (dont j'aime particulièrement nombre de recettes)
Tea fit for a Queen.
À l'origine, elle est prévue pour être réalisée avec des oranges de Séville,
pas toujours faciles à trouver, mais peut très bien se faire avec d'autres
variétés ; le gout sera simplement différent en fonction de chaque orange
choisie.
Les oranges que l'on trouve désormais sur les étals sont rarement riches en
pépins. La recette originelle prévoit de les rassembler dans un petit sachet
mousseline et de l'accrocher à la casserole pendant toute la durée de la
cuisson afin de profiter du pouvoir gélifiant de la pectine naturellement
présente dans les pépins. À défaut, j'utilise donc de l'agar agar.
Pour le whisky, qui est un ingrédient facultatif mais qui apporte un goût très
intéressant, j'utilise le whisky Clan Campbell dark, qui est plutôt doux,
moelleux et onctueux (sans goût tourbé).
Ingrédients
Pour une douzaine de pots à confiture :
- 1,5 kg
d'oranges non traitées - 3,5 L d'eau - 3 kg de sucre de canne
blond - 6 tbsp de whisky (facultatif) - de l'agar agar
Recette
1. Couper les oranges en deux et presser le jus. Retirer les pépins s'il
y en a, et récupérer toute la chair avec une cuillère à soupe.
2. Découper les peaux d'orange en lamelles ; c'est le moment de choisir si
vous les préférez fines ou épaisses.
3. Dans une grande casserole, porter à petite ébullition le jus d'orange, la
chair, les lamelles d'orange et l'eau. Puis laisser mijoter tranquillement
pendant une heure.
4. Ajouter le sucre et mélanger jusqu'à dissolution, à feu doux.
5. Porter à nouveau à petite ébullition.
6. Pendant ce temps, diluer l'agar agar dans quelques gouttes d'eau froide.
Pour la quantité, suivre les instructions du paquet pour les amateurs de
marmelade bien prise. Pour ceux qui la préfèrent plus liquide, diminuer un peu
la quantité.
7. Incorporer l'agar agar à la préparation et laisser mijoter 30 bonnes
minutes afin de la faire réduire un peu.
8. Pour savoir si elle est prête, placer deux soucoupes au réfrigérateur.
Puis, lorsqu'elles sont froides, déposer une cuillère à café de marmelade et
remettre deux minutes au frigo. Passer une cuillère en bois sur la marmelade à
la sortie du congélateur ; si elle se froisse au passage de la cuillère, elle
est prête. Sinon, faire cuire cinq minutes de plus et refaire l'expérience.
9. Lorsque la marmelade est prête, ajouter le whisky et verser dans des bocaux
préalablement stérilisés. Conserver au réfrigérateur lorsque le pot est
ouvert.
Étiquetage
J'ai mis plusieurs mois à me décider.
Mais depuis que nous vivons en maison et que nous avons un grand congélateur,
je prépare régulièrement des petits plats d'avance (notamment avec les légumes
du jardin) sur lesquels j'ai besoin de faire figurer la date de production.
J'ai donc fini par choisir une petite imprimante à étiquettes thermique (sans
encre donc). Que ce soit pour mes plats au congélateur ou pour mes pots
de gelées et marmelades.
Il existe tant de modèles que j'ai eu beaucoup de mal à trancher, mais je suis
ravie de celui pour lequel j'ai opté. L'imprimante ne tient pas beaucoup de
place, l'impression est très nette, il existe plusieurs tailles et couleurs de
rubans (j'ai pris du
ruban transparent pour
les pots en verre du garde-manger), je peux rajouter des illustrations et
cadres, et il y a un grand choix de polices de caractères.
J'aime particulièrement la montagne. En été. Comme en hiver. Avec
ses paysages enneigés qui ont toujours l'air un peu féérique.
Mais je ne skie pas. Je peux faire quelques descentes sur des pistes
vertes très simples. Rien de plus.
Et puis la vitesse ne me grise pas. Faire et refaire les mêmes descentes
perd donc tout son intérêt.
Pourtant, il y a quinze jours, j'ai passé un très beau séjour à Megève. Sans
enfiler une paire de ski.
L'occasion de vous faire un article sur ces trois jours à la montagne sans
skier. Car oui, on peut en profiter pleinement sans pour autant mettre le
pied sur les pistes !
Chaque hiver, si la neige est de sortie, je me réjouis à l'idée d'enfiler ma
paire de Moon Boot. Je voue une passion particulière pour ces bottes
énormes, moelleuses, cosy, dodues, lunaires, dans lesquelles je me sens
emmitouflée comme dans une grosse paire de chaussons.
Chaque année, vous les voyez passer sur mon
compte Instagram. Trop heureuse que je suis de faire une photo avec. Avant de
partir sur les chemins enneigés pour une promenade au rythme des "scroutch
scroutch" de mes pas dans la neige.
C'est un plaisir que j'ai pourtant découvert très tard. Celui de la
montagne en hiver. Mes parents préféraient la mer en été, alors j'ai fait
ma première descente en luge
il y a deux ans seulement.
Et ce n'est que cette année que nous avons pris de véritables vacances à la
neige. Cinq jour en Savoie
pour profiter pleinement de la montagne en hiver, hors station, dans un cadre
plus calme, pour randonner, prendre le temps d'admirer les paysages, regarder
les flocons tomber derrière la vitre...
L'occasion de vivre en Moon Boot. Que je me garde bien de faire
disparaître sous un large pantalon de ski.
C'est mon petit plaisir futile : enfiler ma tenue de promenade dans la
neige. Faite de basiques qui tiennent chauds dans lesquels je me sens
bien.
Visiblement, ça vous a intrigué, que je ne porte pas toujours de pantalon ni
de veste de ski. Et vous étiez curieux de savoir
ce que j'emportais avec moi dans ma valise, pour avoir chaud tout en
profitant de la neige. Parce qu'après tout, une tenue de ski n'est pas
toujours utile - surtout si on ne skie pas. Alors qu'une paire de raquettes,
elle, peut rapidement devenir un indispensable !
Alors je vous dis tout : de mes tenues pour rester au chaud, de mes
indispensables à la neige et des petits équipements à emmener avec soi.
1. Les vêtements
Je suis frileuse. C'est un constat. J'ai toujours plus froid que les gens
autour de moi. J'ai même parfois bien besoin de la bouillotte au fond du
lit en hiver.
Pourtant, je me passe volontiers du pantalon de ski et de ma veste assortie
dès que j'en ai la possibilité parce que je préfère mes tenues de ville que je
trouve plus flatteuses (soyons honnête) et plus confortables aussi (bien que
la dizaine de poches de la veste de ski présente un intérêt non négligeable).
Mains, pieds et tête
C'est l'astuce n°1 pour ne pas avoir froid :
maintenir ses extrémités au chaud. Les mains et les pieds, qui sont des zones très sensibles du corps où
l'afflux sanguin diminue avec le froid, sans oublier la tête qui est l'endroit
par lequel la chaleur s'échappe le plus facilement.
Je ne pars donc jamais sans un bonnet épais que je descends sur mes
oreilles (autre extrémité à protéger): en coton torsadé classique la plupart
du temps, mais j'ai également un modèle avec une doublure en polaire, à
l'intérieur, pour les journées les plus froides.
Pour les mains, je n'enfile la paire de gants de ski que si je vais toucher la
neige (pas forcément pour faire un bonhomme de neige ; les chutes, ça compte
aussi !) ou si j'utilise des bâtons, en ski de fond par exemple. Le reste du
temps, j'ai une paire de sous-gants qui se portent très proches de la
peau et une paire de gants ou de moufles en polaire / fausse peau de
mouton plus larges ; la couche d'air entre les deux permet de bien isoler du
froid.
Même technique pour les pieds. Avant de les glisser dans mes bottes,
j'enfile une paire de chaussettes classiques (mais je suis en quête de modèles
en laine) puis une paire de
chaussettes polaire pour bottes
achetées chez Aigle. En simple promenade, je marche avec mes
Moon Boot. Et quand il est question d'enfiler des raquettes, je passe sur ma paire de
bottes de neige de la marque Sorel (modèle 1964 PAC 2).
Le reste du corps
Depuis des années, je porte la même chose pour aller me promener dans la
neige. Une tenue confortable dans laquelle je me sens bien, toujours
composée de la même façon.
- un débardeur proche de la peau pour garder le ventre bien au chaud (à
absolument rentrer dans le pantalon),
- une veste molletonnée sans manche (mes deux modèles viennent de
l'enseigne Zara ; une que j'ai depuis 5/6 ans, et un second récemment déniché
sur Vinted) pour maintenir le centre du corps au chaud sans me sentir trop
engoncée dans mes vêtements en ajoutant une couche au niveau des bras,
-
une maxi écharpe plaid ou une plus petite mais avec faite en laine (j'aime
particulièrement celles de la marque
Lochcarron of Scotland
dont j'ai deux modèles en laine d'agneau et une en cachemire),
- un
manteau épais qui contient de la laine ou une cape pour les journées plus
chaudes,
- et un simple jean.
Je réserve le pantalon et la veste de ski pour les sorties où mon corps
va inévitablement entrer en contact avec la neige. Quand il y a une telle
épaisseur que les raquettes vont s'enfoncer profondément et me renvoyer de la
neige dans les jambes, ou pour le ski (de fond, essentiellement, car je ne
skie pas réellement) à cause des chutes inévitables ! Auquel cas l'écharpe
passe dans le sac car ma tenue de ski me tient très très chaud ; elle devient
seulement utile lorsque l'on s'arrête pour boire un thé ou un chocolat chaud.
2. L'équipement
Depuis plusieurs années, on veut s'acheter des raquettes. Et,
depuis plusieurs années, on remet à l'année suivante. Si bien que, cette
année, quand on a pris le temps de regarder pour en acheter une paire, les
stocks étaient dévalisés.
C'est pourtant ce que l'on a le plus utilisé durant notre séjour en Savoie. Pour
randonner comme pour simplement se rendre à la voiture que l'on avait dû garer
dans un hameau plus bas.
J'avais le
modèle 206
de la marque française TSL, celui que je comptais d'ailleurs acheter. Elles
sont assez légères et ont suffisamment de crampons pour la majorité des
chemins que l'on a emprunté. Et, très important, elles ont une cale de montée
(ce n'est pas le cas de tous les modèles de raquettes) qui facilite tellement
la marche dès qu'il y a un peu de dénivelé. À choisir plutôt en métal car
c'est une pièce que l'on manipule beaucoup.
Les raquettes sont régulièrement proposées avec des
bâtons de marche. Personnellement, ça me dérange plus qu'autre
chose car j'aime avoir les mains libres ; je préfère donc partir sans. Mais ça
dépend vraiment des personnes ! Pour une première sortie, je
conseillerais de louer une paire de raquettes avec des bâtons, et de voir
s'ils vous encombrent ou si vous appréciez leur compagnie.
3. Dans le sac à dos
C'est notre petite rituel d'avant balade. On sort les thermos et
on prépare notre boisson chaude. Thé ou chocolat chaud, selon notre
humeur. Pour avoir le plaisir de s'arrêter et de profiter du paysage avec
une tasse bien chaude au creux de la main.
Ceux que l'on utilise le plus parce qu'ils conservent bien la chaleur et on
l'avantage d'avoir une tasse intégrés sont les
thermos de la marque Quechua
de 400 ml. Ce qui est assez petit mais pratique pour nous car on ne boit pas
la même boisson (thé au lait pour moi, thé sans lait pour le chéri).
On part également avec :
- un peu d'eau fraîche dans une bouteille
Chilly's
ou
Qwetch
; j'ai un modèle de chaque et elles me conviennent bien outes les deux (pas
trop encombrantes ni trop lourdes),
- des barres de céréales pour les
éventuelles baisses d'énergies parce qu'avec le froid, on consomme bien plus
de calories qu'en temps normal,
- et un baume pour protéger mes lèvres du
froid (sinon, elles finissent inévitablement par se fendre !).
En bonus, on peut aussi glisser des chaufferettes à déposer au fond des poches
; pratique pour réchauffer les mains après les avoir sorties des gants pour
boire son thé !
Et vous, quels sont vos indispensables pour partir à la neige ?
L'avoir ratée, le seul week-end où elle était tombée en Ardèche l'hiver
dernier, m'avait un peu déçue. Laissée sur ma faim. Comme si l'hiver n'était
pas vraiment l'hiver sans avoir senti la neige craquer sous mes pas.
Alors au premier flocon, au tout premier tombé au mois de décembre, on a mis
le cap sur
le Pilat.
Un premier dimanche.
Puis un second.
Pour se promener quelques heures dans les sous-bois enneigés.
Nous partons rarement en vacances à la neige.
Faute de savoir skier, notamment.
Préférant les endroits plus calmes que les stations, aussi.
Pourtant, cela faisait quelques années que j'avais envie de prendre des
vacances en hiver. Quelques jours dans un petit chalet entouré de neige.
D'où l'on pourrait partir randonner avant de rentrer se réchauffer auprès du
feu, une tasse de chocolat chaud dans la main.
Et c'est exactement ce que l'on a fait.
Cinq petits jours en Savoie dans un minuscule village - un hameau même -
loin du bruit de la ville et proche de la nature.
Comme si le cycle de la nature, mais aussi les fêtes qui jalonnent notre calendrier, nourrissait notre quotidien de façon si différente qu'ils en façonnent notre quotidien.
Personnellement, je vis très différemment l'hiver ou l'été. Ou encore le printemps et l'automne.
Je n'ai pas les mêmes envies, ni les mêmes besoins.
En hiver, avec le froid, la luminosité qui baisse, les jours qui sont plus courts, mais aussi avec les fêtes de fin d'année, j'ai envie de prendre soin de moi. De me draper de vêtements confortables et douillets, de manger des plats qui me font plaisir et qui me réconfortent, de revoir ces films que je connais sur le bout des doigts mais qui me donnent du baume au cœur...
Alors cette année, j'avais envie de vous proposer une petite série de quatre articles intitulés "une saison pour..." avec des conseils / recettes / outils pour profiter de cette énergie nouvelle apportée par chacune des quatre saisons.
En commençant par l'hiver, pour prendre soin de soi.
Se faire plaisir en cuisine
J'ai l'intime conviction que ce que nous mangeons se reflète sur notre humeur.
De façon positive, ou négative.
Quand j'ai faim, je me désintéresse de tout. Je suis un peu grognon aussi.
Et si j'ai une envie subite et irrésistible de burger, je sais qu'il est préférable de sortir un petit pain du congélateur et de faire jaillir le ketchup et la mayonnaise si je ne veux pas réussir à m'auto-contrarier.
(ça marche aussi avec les makis ou la soupe de petits pois !)
Ce qui est d'autant plus vrai en hiver, avec le manque de soleil qui a déjà un impact négatif sur le moral.
Alors c'est le moment de s'écouter :
- sortir acheter une galette quand elles nous font de l’œil parce que la saison des galettes est trop courte pour s'en priver,
- attraper une poêle et remplir les assiettes de belles crêpes encore chaudes avec du jus de citron et du sucre en poudre par-dessus (et pas seulement pour la Chandeleur),
- faire chauffer du lait avec quelques morceaux de chocolat noir pour s'offrir un vrai bon chocolat chaud, qu'il soit 16h ou 22h.
Et pour des envies de bugnes, je vous redonne le lien vers la recette de ma grand-mère avec laquelle je me régale chaque année !
* * *
Découvrir la gratitude
La pratique de la gratitude consiste à être reconnaissant de ce que l'on a déjà pour trouver du bonheur dans le présent. C'est un moyen d'ouvrir les yeux sur ce que la vie nous offre de beau, comme tous ces petits plaisirs du quotidien à côté desquels on peut passer si on ne leur prête pas attention.
On peut commencer en douceur.
Le soir, sous la douche par exemple, on liste mentalement trois choses que l'on a apprécié dans la journée.
Un rayon de soleil qui nous a réchauffé quand on attendait le bus, un projet qui nous tenait à cœur qui s'est concrétisé, un compliment que l'on a reçu... tout ce qui a contribué à égayer la journée.
Ce n'est pas tous les jours faciles.
Et parfois, on oublie aussi.
Mais c'est une petite habitude qui incite le cerveau à se focaliser sur ce qu'il a de positif dans le quotidien.
Et pour en garder une trace, on peut les noter sur un carnet.
Ou bien dans l'application (très simple et très agréable à utiliser) What's Good. Chaque jour, on découvre une phrase positive et inspirante, ainsi qu'une de nos notes prises précédemment. Et juste avant de passer à l'écriture, l'application nous invite à quelques secondes de respiration guidée.
Se (faire) chouchouter
Que ce soit 10 minutes, 1 heure ou une journée entière, l'hiver est propice aux instants cocooning.
Je ne connais pas de meilleur moment pour profiter de la chaleur d'un sauna que par une journée bien froide, grise, pluvieuse, ou même enneigée.
Mais si on manque de temps pour une journée au spa, on peut aussi se recréer ces moments de pure détente à la maison.
Il suffit de quelques petits détails pour transformer la routine du soir en moment cocooning :
- une bougie parfumée avec une odeur douce qui rappelle l'ambiance olfactive d'un spa accompagné de sons apaisants (feu de bois, pluie, vent...) ou une playlist de musiques zen,
- un linge chaud et humide à laisser poser une petite minute sur son visage avant de passer au gommage,
- un masque tissu pour les yeux et/ou le visage,
- ou un masque liquide que l'on peut masser une petite minute avant de le laisser poser ; à retirer ensuite avec un linge chaud et humide, comme au spa, pour un maximum de détente,
- et un rouleau de jade - ou de quartz - pour terminer par un petit massage facial.
* * *
Définir ses envies pour l'année à venir
Je n'aime pas prendre de bonnes résolutions.
Parce que je trouve que cela nous enferme, malgré nous, dans un système fait d'objectifs à atteindre pour réussir son année. Et que ce n'est pas assez moteur, finalement.
Alors à chaque début d'année, j'essaie plutôt de réfléchir à mes envies profondes pour les douze mois à venir. Comme des lignes directrices.
Ces dernières années, je me suis laissée guider par mes envies de simplicité, de nature, de déconnexion, de vie plus slow. Ce qui a été le déclencheur de nombreux changements dans ma vie : j'ai commencé à travailler avec des marques plus proches de mes valeurs et mon blog s'est de plus en plus dirigé vers le slow living, on a privilégié des voyages sous forme de road trip et fait plus de randonnées pour découvrir des panoramas à couper le souffle, j'ai aussi appris de nombreuses choses sur le jardinage dont j'ignorais tout il y a encore quelques années, et on a décidé de déménager à la campagne dès que possible.
L'idée est simplement de prendre le temps de se sonder.
D'essayer de mettre le doigt sur ce qui nous motive et nous donne envie d'avancer.
D'apprendre, de découvrir, d'aller à la rencontrer d'autres personnes ou activités.
Dans sa vie personnelle et / ou professionnelle.
Et vous, quels conseils rajouteriez-vous pour se recentrer
Je crois que je n'ai jamais été autant au courant des températures que depuis que je me suis vraiment mise au jardinage sur ma terrasse.
J'ai guetté leur chute tout l'automne, et je n'ai eu de cesse de radoter sur le temps bien trop chaud pour la saison. Une vraie petite vieille de trente ans.
Mais voilà, retour de la chaleur = REPRISE de la végétation.
Et parfois bien trop tôt.
Fin février, les arbustes devant notre terrasse ont déjà commencé à déployer leurs feuilles vert tendre. C'est beau, et j'adore les voir grandir de jour en jour. Mais cela a aussi précipité notre remise en place de la terrasse et l'entretien de nos plantes.
Pour mon plus grand bonheur, j'avoue.
Remettre les mains dans la terre, depuis deux semaines, m'a procuré un plaisir fou.
J'ai simplement un peu peur, à présent, d'un coup de froid qui viendrait faire du mal à nos agrumes et à toutes nos plantes, non rustiques, qui ont passé l'hiver sans accroc.
Mais puisqu'il faut faire avec ce que la nature nous dicte, et pas seulement le calendrier, on s'y est mis, et je me suis dit qu'il était temps de vous faire un troisième article pour cette série "ce qu'il y a à faire dans mon jardin urbain, à différentes périodes de l'année".
Comme pour les deux articles précédents, n'hésitez surtout pas à compléter la liste dans les commentaires puisque je vous parle toujours de ce que je connais par expérience sur ma propre terrasse, et que par conséquent, je ne parle absolument pas de tous les types de plantes que l'on peut avoir chez soi.
Entretien
On a beaucoup hésité quant au bon moment pour retirer le voile d'hivernage qui protégeait toutes nos plantes et arbustes durant l'hiver. Mais quand il est devenu évident que la reprise de la végétation était proche, voire en cours pour notre yuzu, on s'est lancé.
Les dernières gelées étant, espérons-le car des épisodes tardifs arrivent très souvent (mais en ville, avec notre terrasse protégée par le balcon du dessus, même en plein hiver l'eau de pluie que nous conservons n'a pas gelé), on s'est lancé dans la préparation de nos plantes à l'arrivée du printemps. Il a donc fallu :
- Retirer le voile d'hivernage que l'on avait soigneusement placé autour de toutes les plantes non-rustiques.
- Déplacer les petits pots mis à l'abri derrière les plus gros pour qu'ils voient de nouveau la lumière du jour, en les laissant à proximité du mur pour les laisser encore un peu à l'abri des fraîches nuits de fin d'hiver.
- Nettoyer les bacs en retirant les feuilles mortes tombées au pied des plantes.
* * *
Taille
Je me suis découverte une passion pour la taille des plantes.
J'aime l'idée de prendre le temps de regarder chaque petite branche, chaque tige, pour savoir quoi et où COUPER. Réfléchir à la façon dont la taille, pour notre glycine ou notre jasmin officinal, guidera leur développement le long du treillis...
Selon les plantes, et selon les jardiniers aussi, la taille peut se faire à l'automne comme à la fin de l'hiver. Et, craignant les gelées tardives, j'avais fait un maximum des tailles en automne. Cela étant, j'ai tout de même dû sortir le sécateur pour :
- Tailler nos agrumes que j'avais préféré ne pas toucher avant l'hiver par peur de les affaiblir pour la saison à venir (c'était leur tout premier hiver !) ; la taille doit rester plutôt légère sur le citronnier et le yuzu, l'idée étant simplement de garder une forme harmonieuse en rabattant les branches qui ont démesurément grandi, de supprimer celles qui se croisent pour n'en garder qu'une par espace pour un meilleur développement, éventuellement couper le bois mort et les branches qui partiraient du pied.
- Tailler les plantes carnivores, comme la sarracenia, à 2-3 centimètres du rhizome, pour retirer les urnes qui ont séchées ; il est conseillé, pour celles qui passent l'hiver dehors, de ne pas les tailler à l'automne.
- Tailler les plantes qui ont souffert du gel et qui peuvent sembler morte. C'est le cas de notre lierre que j'ai pratiquement coupé à ras pour tenter de le faire repartir au printemps, car on peut souvent avoir de bonnes surprises !
* * *
Plantation
Souvent, on s'y prenait un peu tard pour acheter et planter nos arbustes fruitiers, alors qu'en commençant dès le retour des températures plus douces, on leur laisse plus de temps pour se développer. C'est aussi le moment pour rempoter et surfacer nos anciennes plantes, toujours dans l'optique de les préparer au retour du printemps et à la reprise de la végétation.
Au mois de mars, en fonction de la météo (très douce cette année, mais l'année prochaine, ce sera peut-être pour la fin du mois), on peut déjà :
- Planter les arbustes à feuillage persistant, comme notre oranger du Mexique, mais aussi ceux à fruits comme les framboisiers et le groseillier qui rejoignent cette année notre terrasse.
- Rempoter les plantes qui se trouvent un peu à l'étroit dans leurs pots, ce que l'on a fait pour la moitié de nos cactus. Petite astuce lu dans le livre de Yann Cochard : attendre une semaine après rempotage des cactus pour les arroser, afin de laisser le temps aux racines endommagées de cicatriser.
- Surfacer quand on ne peut pas ou que l'on n'a pas encore besoin de rempoter. On gratte et retire la terre sur environ 4-5 centimètres (à adapter en fonction de la taille du pot) en prenant garde de ne pas casser les racines de la plante, et on remplace cette terre par du terreau neuf, de la terre enrichie en purin ou de la terre de bruyère... un substrat riche en nutriments, à choisir en fonction des besoins de la plante. On attend ensuite un mois environ pour ajouter de l'engrais si besoin (on opte pour de l'engrais naturel pour nos plantes), et on peut ensuite pailler.
Pour chaque plante, je consulte énormément internet et les sites spécialisés pour avoir un maximum d'informations. Surtout pour la taille, parce que c'est une étape qui peut tout changer pour une plante ; la rendre plus belle, l'aider dans sa floraison... à condition de bien le faire. Donc je me suis dit que ces quelques sources, qui ont été les plus utiles pour moi en cette fin d'hiver, pourraient aussi l'être pour vous :
Les bottes de l'espace plus confortables que des chaussons.
Et la perspective de dévaler une pente, pour la première fois, les fesses vissées à une luge...
Samedi matin, après m'être réveillée trop tôt d'une nuit trop courte, ce fut la seule pensée qui m'extirpa du confort de mon lit : on allait passer la journée à la neige.
Trois thermos de thé plus tard - un pour le bûcheron, et deux avec un nuage de lait pour moi, dont un serait descendu sur le trajet... - on mettait les voiles pour Le Bessat, ce petit village du massif du Pilat à une heure, environ, de Lyon.
C'est l'avantage d'avoir un bûcheron qui écume les routes en vélo, toute l'année.
Connaître des endroits parfaits pour profiter de la NATURE en toute saison.
Sans canon à neige ni forfait à payer ni skieurs tout schuss.
Une autre ambiance, avec tous les bienfaits d'une sortie "à la neige" et du grand air vivifiant qui donne le rose aux joues.
Au Pilat, pour nous. Mais il y a plein d'endroits comme celui-là, à découvrir en France. Des "espaces nordiques". Des coins avec de la forêt, des champs, pas beaucoup d'habitations, suffisamment hauts pour que la neige s'y fasse un nid pour l'hiver...
Et très peu de réseau.
La nature, et internet en berne sur le smartphone.
Tout ce qu'il faut pour profiter d'une vraie journée de DÉCONNEXION.
Faire de la luge
Parce que ce n'est pas que pour les enfants.
Et que ce fut même ma première fois à... 30 ans.
Nous sommes arrivés au col de la Croix de Chaubouret vers 10h. Il restait encore quelques places sur le parking juste en face de cette belle montée vers laquelle toutes les luges se dirigeaient, traînant le long de leur corde sur le sol enneigé.
Alors on a suivi le mouvement.
Le stress commençait à monter. Parce que, je vous rappelle, première fois, toussa toussa.
Et puis on a bifurqué. Légèrement.
Tout l'avantage de ne pas être en station, c'est d'avoir de la place. De pouvoir s'éloigner de quelques centaines de mètres et de se retrouver presque seul au monde, sans risquer de foncer dans une luge voisine.
Le brouillard était encore très bas. Très épais. Et honnêtement, on n'y voyait pas à plus de 500 m.
Cela donnait un côté mystérieux au paysage. C'était peut-être un peu plus effrayant, aussi, pour commencer mes descentes en luge (bien que les premières se soient terminées la tête dans la neige après 200 m de glissade seulement).
Un petit CONSEIL avant de se lancer en luge : vérifier le chemin à pied, en amont. Notamment pour éviter de foncer dans une pierre ou un trou.
Se promener en forêt
Il y avait cette route, toujours au niveau du col de la Croix de Chaubouret, qui nous plaisait bien. Bordée de sapins enneigés. Avec un petit chemin qui partait sur le côté.
J'ai troqué ma combinaison de ski (bien utile avec mes nombreuses chutes en luge !) pour une tenue plus confortable pour marcher (jean souple et Moon Boots - je les ai achetées l'année dernière et je ne suis que joie quand je les enfile ; encore plus confortables que des chaussons !), et on a tranquillement suivi ce chemin.
Sans bifurquer.
Sans s'éloigner du sentier bien tracé.
Pour pouvoir retrouver facilement notre route, au retour, et rester sur un sentier facilement praticable. C'est l'avantage de ne pas être en haute montagne : on peut se PROMENER en forêt, faire du "hors piste" puisque aucune piste véritable n'est tracée, mais en restant en sécurité.
Déjeuner à l'auberge
Quand on habite en Ardèche du nord, on connait tous plus ou moins l'auberge de la Jasserie. De nom. Parce qu'elle est reconnue pour ses bons produits locaux. Et qu'il est parfois difficile d'avoir une place sans réserver.
On a quand même tenté le coup.
Arrivés à 13h15 pour un dernier service à 13h45 ; on était encore dans les temps.
Et une table pour deux était disponible.
Une marmite de bolets et une planche de charcuterie plus tard, on se laissait tenter par la spécialité de la maison bien que la faim s'était envolée depuis longtemps : de la tarte aux myrtilles. Un régal.
Auberge de la Jasserie La Jasserie, 42660 Le Bessat
Il y a de nombreux chemins de randonnée qui partent de la Jasserie, et il est possible de louer des RAQUETTES à plusieurs endroits dans le Pilat, notamment au col de la Croix de Chaubouret.
Mais de notre côté, après avoir bien profité de notre matinée luge et promenade, on a repris la voiture pour se diriger du côté du Crêt de l'Œillon où il y a un superbe panorama sur la région. Des parkings s'improvisent un peu partout, alors on a fait comme tout le monde. On s'est garé, et on a continué à pied.
Une fois à la table d'orientation, il a bien fallu se faire une raison : les nuages étaient beaucoup trop bas, comme on dit, et si on a profité de la balade, le point de vue serait pour une prochaine fois !
On est alors retourné se mettre au chaud dans la voiture où nos thermos de thé encore chaud nous attendaient... avant de rentrer chez nous. Avec, pour ma part, ma dose de (bonne) fatigue après avoir tant de fois remonté la pente en traînant la luge derrière moi !
- trouver un logement avec Booking pour les hôtels, maisons d'hôtes, bed & breakfast, auberges de jeunesse...
- venir depuis Lyon / Saint Etienne / Vienne sans voiture.
Mais depuis, chaque hiver, j'ai envie de voir la NEIGE. La montagne enneigée. De me prendre un grand bol d'air bien pur, que je tente vainement de conserver dans mes poumons jusqu'à mon retour à Lyon.
Cela peut paraître cliché, "le bol d'air pur" de la montagne.
Mais quand on y est, qu'on prend le temps d'inspirer profondément, on le ressent. Cet air différent. Frais et vivifiant aussi. Mais surtout bien moins chargé que celui de la ville. Plus léger. Plus respirable. Bref, moins pollué.
Alors fin décembre, j'ai empaqueté gants, bonnets, bottes fourrées, pantalon de ski, manteau en laine et... pull de Noël, pour deux petits jours à La Plagne, à l'occasion de l'ouverture d'un nouvel hostel : le Ho36.
Les matins d'hiver passés en Ardèche, je voudrais rester sous la couette.
Ou devant la cheminée.
Le brouillard derrière la fenêtre, l'air froid que l'on peut deviner rien qu'en jetant un œil de l'autre côté de la fenêtre... rien n'est fait pour motiver la frileuse que je suis à risquer le moindre orteil dehors...
Si ce n'est la décision, prise la veille, de profiter d'un week-end à la campagne pour cueillir du houx !
J'aime l'idée de rapporter un peu de nature dans notre appartement lyonnais.
D'avoir passé un bon moment, à sauter d'arbuste en arbuste, plutôt que de stand en stand, sur le marché.
Et la boisson chaude, au retour de notre cueillette.
Devant la cheminée, toujours !
Parce qu'en sous-bois, la paire de gants de ville (aussi épaisse soit-elle) et les chaussettes polaires dans les bottes en caoutchouc, n'ont pas suffit à me préserver pleinement du froid. Soyons honnête !
Mais rentrer chez soi avec quelques branches de houx fraîchement cueillies, en offrir à ses proches et en garder quelques unes pour décorer son intérieur... ça vaut bien quelques frissons.
Pour un b-houx-quet d'hiver...
Direction les sous-bois pour repérer le houx.
Il pousse sous forme d'arbuste voire sous forme d'arbre pour les plus grands.
On en trouve le long de certains petits chemins, pour les plus faciles d'accès. Mais on peut aussi s'aventurer hors des sentiers pour en trouver cachés entre les arbres.
Dès fin novembre, les baies rouges (ou jaunes / oranges selon les variétés) commencent à apparaître. Le houx les garde tout l'hiver, mais comme les oiseaux s'en nourrissent, mieux vaut prévoir sa cueillette relativement tôt dans la saison.
Nous, on a fait ça juste après Noël, comme ça, quand on se sépare du sapin, il nous reste le bouquet de houx dans la maison !
On ne prélève pas plus d'une ou deux branches par arbuste.
Parce qu'il faut laisser de quoi se nourrir aux oiseaux qui vivent dans les sous-bois, mais aussi pour ne pas dépouiller le plant et prendre le risque de le faire mourir.
Dans certaines zones, il y a même des réglementations assez strictes et l'ONF fait des contrôles pour éviter les cueillettes sauvages excessives et les reventes illégales. N'hésitez donc pas à consulter les informations données sur leur site internet.
Bon à savoir : si les oiseaux, notamment les merles, raffolent des baies de houx, elles n'en restent pas moins toxiques pour l'homme et de nombreux animaux.
Notre outil de "chasse" : un bon sécateur pour faire une taille bien nette.
Cela évite d'endommager l'arbuste en coupant la branche à main nue, et cela permet également aux branches cueillies de durer plus longtemps !
Si jamais vous en cherchez un, il faut justement que l'on change celui que l'on a Lyon et c'est le modèle de la marque Opinel qui nous a été chaudement recommandé.
Puis on prend le temps de choisir.
Personnellement, je cueille les branches en fonction du vase dans lequel je veux les mettre. Cela évite de couper de longues branches si je sais d'avance que je les mettrai dans un petit vase ; ce serait du gâchis.
Et à la maison, on retire les feuilles sur la partie basse de la branche afin qu'elles ne trempent pas dans l'eau du vase.
Je garde aussi une branche pour la poser sur une meuble, mais je sais que sans eau, elle séchera beaucoup plus vite !
Donc, petite astuce, si vous cueillez du houx pour un repas qui a lieu dans une semaine, par exemple : gardez la branche dehors, sur un rebord de fenêtre ou sur votre balcon. Loin de la chaleur intérieure, elle vivra bien plus longtemps.
Cela marche aussi pour les branches de sapin ; j'en ai depuis plus d'un mois sur ma terrasse, que j'ai utilisées comme centre de table pour tous les repas de fête à la maison, et elles n'ont pas séché d'un pouce !
Avec ses bûches dans l'antre de la cheminée, ses grosses chaussettes très douces, ses plaids qui le sont encore plus, et ses énormes bourrasques de vent que l'on entend parfois jusque dans son lit.
C'est agréable, d'ailleurs, quand la nature se fait entendre, et que l'on est bien au chaud chez soi, pour en profiter.
Mais, et c'est tout à fait paradoxal, le HYGGE semble s'échapper par la moindre interstice, en ce début d'année. Avec les tournées des maisons qui s'enchaînent pour se souhaiter la bonne année en coup de vent, les achats presque compulsifs en période de soldes, et ce redémarrage de mille projets qui font filer le temps encore plus vite.
Alors la semaine dernière, on a pris le temps de se poser.
De faire les soldes aussi, de façon raisonnée.
Mais surtout de s'installer tranquillement autour de la table basse, et faire une partie de jeu de société, à deux, après avoir bu un bon chocolat chaud accompagné d'une madeleine.
Peut-être que je ne peux pas totalement échapper au démarrage de l'année en trombe.
Mais j'ai envie de m'y aménager ces petits moments hyggelig qui rendent le quotidien plus doux, et plus extraordinaire.
Profiter
D'UN FEU DE BOIS
Il y a une chose qui me manque plus que tout dans notre appartement : une cheminée. Avec l'odeur du feu de bois qui remplit le salon, sa chaleur tellement enveloppante, et la vue des braises qui craquent dans le foyer ; hypnotisant !
Alors chaque fois que je descends en Ardèche, chez les parents du chéri, je passe du temps devant leur cheminée. Avec une tasse de thé ; cliché au possible, et pourtant l'une des choses que j'aime le plus faire quand je ne fais rien... si ce n'est profiter de ce petit moment absolument délicieux.
Et quand on revient à la maison, Glasgow qui a traîné du côté de la cheminée, sent encore un peu le feu de bois sur le dessus de la tête, et j'adore !
Je suis tellement accro que je me suis mise en quête d'une bougie qui sent le feu de bois. Je n'ai pas encore trouvé LA bougie parfaite, mais voilà mon petit retour sur deux dernièrement testées :
- Feu de bois crépitant de la marque Yankee Candle sent plutôt le parfum quand on la fait brûler ; grosse déception donc. Mais je me suis rendue compte, quelques heures plus tard, qu'une odeur de feu de bois flottait dans l'appartement ; ce n'est pas l'idéal, mais je sais que je peux toujours la faire brûler une heure pour retrouver l'odeur que j'aime, quelques heures plus tard.
- Feu de bois des boutiques Muji, est assez discrète quand elle commence à brûler, et au début, j'avais un peu l'impression qu'elle ne dégageait aucune odeur. Mais si on la laisse suffisamment longtemps (une heure environ), le feu de bois se fait alors sentir dans la pièce.
Déguster
UN COCKTAIL CHAUD
J'adore les cocktails, mais ça n'a honnêtement rien de hygge.
En revanche, les cocktails chauds, que l'on sirote tout doucement du bout des lèvres pour ne pas se brûler, que l'on tient au creux de ses mains comme si on avait froid même en intérieur, que l'envie d'en déguster se fait d'autant plus sentir quand la neige tombe au-dehors... c'est HYGGELIG.
Prochainement, j'aimerais bien :
- goûter le punch chaud au gin de (ma blogueuse préférée) Rosie,
- trouver la recette du Chaï Blazer (gin infusé au chaï, jus de citron jaune pressé, sirop de cannelle et jus de pomme) du bar Le Florian.
Se promener
DANS LA NEIGE
Il est vrai que le hygge, c'est plus chez soi qu'en extérieur. Mais je pense que l'on peut retrouver ce sentiment d'ambiance réconfortante, simple et dans l'instant, quand on prend le temps de faire une belle promenade, avec une poignée d'amis, le pique-nique dans le sac, et deux thermos de boisson chaude par personne.
Pour fêter la nouvelle année, nous sommes partis à cinq en Auvergne, dans un petit chalet (équipé d'une cheminée), à deux pas de la montagne. L'endroit idéal pour louer une paire de raquettes et déconnecter complètement ; profiter de ce "scrounch" si RELAXANT de la neige qui craque sous nos pas ; avoir un peu chaud dans les montées et sentir tous ses muscles du bas du corps en action ; puis se reposer quelques dizaines de minutes, avec la neige à perte de vue et une tasse de thé dans la main.
Et pour vraiment être hygge jusqu'au bout, je choisis toujours une paire de chaussettes bien épaisses et douces, un bonnet qui a une doublure en polaire hyper confortable, un pull cosy en grosses mailles, une écharpe/plaid enroulée autour du cou.
Fêter
LA CHANDELEUR & MARDI-GRAS
On a dit hygge, pas lagom.
Donc les excès de gourmandise sont largement permises, d'autant plus avec la chandeleur et mardi gras qui s'enchaînent à une vitesse folle.
J'avoue, j'aime tellement les crêpes qu'on n'attend jamais la chandeleur pour en faire. Mais c'est une occasion de plus pour ressortir la crêpière, disposer des petits bols d'ingrédients salés, des bocaux de confitures et de pâtes à tartiner, un peu partout sur la table... et inviter quelques amis pour se retrouver autour !
Et à mardi gras, on ressort les bugnes de Noël.
Parce que oui, dans ma famille, les bugnes, on les fait à Noël.
Mais j'aime bien l'idée de m'intégrer et prendre la tradition du reste de la France... et en faire une seconde fois !
La seule chose qui ne change pas : la recette. Celle de ma grand-mère, la meilleure ! (Oui... je ne suis pas objective.)
- 500 g de farine
- 100 g de sucre
- 2 sachets de sucre vanillé
- 4 gros œufs
- 1/2 cube de levure de boulanger délayé dans un fond d'eau
- 125 ml d'arôme de fleurs d'oranger
- 125 ml de rhum
- de l'huile de tournesol pour la cuisson
- du sucre glace à saupoudrer sur les bugnes
Dans un saladier, mélanger la farine, le sucre et le sel. Ajouter ensuite la levure. Puis les œufs. Et le reste des ingrédients ensuite, avant de laisser poser la pâte entre 5h et une nuit entière.
Étaler la pâte finement ; découper des bandes et les faire cuire dans une huile très chaude, à la poêle.
Et vous, quelles sont vos activités hyggelig préférées, en hiver ?
Je suis impatiente comme jamais à l'idée d'aller mettre les deux après-skis dans la neige, ce week-end, et de me promener dans ces paysages blancs, blancs, et blancs...
Mais il fait froid. Et il y a ces mois qui me semblent INTERMINABLES.
Autant je crois avoir dompté le mois de mars, autant apprécier février sera certainement le challenge de mon hiver 2018.
Je suis mi-figue, mi-raisin.
Ou mi-orange, mi-mandarine pour faire de saison.
Alors si, en automne, j'écrivais cet article pour convaincre les amoureux de l'été que l'automne est la plus belle des saisons, aujourd'hui je prends cet article comme un exercice personnel pour voir le positif dans les quatre mois que dure l'hiver ; cette saison que j'aime tant en carte postale ou dans les films, mais que mon instinct frileux redoute un peu (beaucoup).
La neige qui se transforme en gadoue
MAIS TELLEMENT MAGIQUE QUAND ELLE TOMBE
Ces amas un peu blancs mais surtout noirs et marrons, qui collent au bas des pantalon et mouillent le bout des chaussettes si on a eu le malheur de sortir en baskets, ont juste l'air d'être posés là pour salir le paysage et embêter les piétons.
Et pourtant, je crois qu'il n'y a rien de plus météorologiquement MAGIQUE que la neige qui tombe...
Les gros flocons qui se posent devant la fenêtre, et ceux qui viennent fondre au creux de nos gants.
J'adore voir la ville recouverte de neige, et la nature ensevelie sous ces couches blanches immaculées. En sortant un peu plus tôt le matin, pour être la première à faire ses traces de pas dans la neige...
Et puis rentrer se mettre au chaud et s'installer près de la fenêtre avec :
- un bon livre : La Servante Écarlate de Margaret Atwood, dont est tirée la série The Handmaid's Tale ; un bouquin que j'ai dévoré ! Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir grâce à l'écriture d'un auteur (sans parler de l'histoire, très prenante !).
- un chaï tea latte : idéalement, je fais mousser le lait avec un petit émulsionneur électrique pour rajouter de l'onctuosité dans ma boisson, un peu comme lorsque je le commande dans un coffee shop.
- une bougie qui sent le feu de bois (à défaut d'avoir une cheminée) ; celle de chez Muji est pas mal du tout, mais il faut savoir être patient ; une bonne heure à la laisser brûler avant d'avoir une véritable odeur de feu de bois dans l'appartement.
Le froid presque polaire certains jours
QUI JUSTIFIE DES VÊTEMENTS ULTRA COSY
Faire l'oignon pour ne pas être transie de froid dès que j'ose le moindre orteil dehors, c'est un peu ma vie en hiver.
Toujours avec un petit débardeur bien rentré dans mon jean (astuce de mamie adoptée depuis 10 ans déjà), la chemise tartan en flanelle sous le pull en grosses mailles, la doudoune ultra légère sans manche par-dessus, et le manteau terminé par un enroulé d'écharpe-plaid tartan pour verrouiller toute entrée d'air intempestive.
Bref, c'est fastidieux comme exercice, chaque fois que l'on sort.
Mais je me console en me disant que le froid est la meilleure excuse au monde pour avoir acheté :
- des chaussettes Primark bien fluffy et méga douces - tellement qu'on dirait des chaussons - parce qu'elles tiendront plus chaud,
- un gilet polaire Uniqlo bien épais qui est loin d'affiner la taille mais dans lequel je pourrais passer les quatre prochains mois,
- une doudoune sans manches Uniqlo en vieux rose, qui tient hyper chaud, et qui me donne envie de l'avoir en bleu marine également,
- une veste gilet Cache-Cache, qui a l'avantage de moins faire vêtement d'intérieur que le gilet, mais qui est tout aussi agréable à porter.
Et c'est un peu aussi la saison qui justifie ma vingtaine d'écharpes, parce que clairement, c'est le rare accessoire qui reste visible quand on sort, et que l'on peut changer pour se faire plaisir.
L'invasion des microbes
À COMBATTRE PAR UN PEU DE REPOS BIEN MÉRITÉ
Il faut bien l'avouer, l'hiver, c'est un peu la saison des maladies.
Grippes, gastro, rhumes, angines... elles sont présentes toute l'année, mais là, c'est l'apothéose. Le lâcher de virus et bactéries au prix de gros durant lequel on prie tous les saints mouchoirs et dieux de la fièvre de passer au travers.
Un peu comme un sprint au milieu de la foule.
Un slalom en pleine ville au moment des soldes.
Mais j'ai de la chance, et pour cela, peut-être que je devrais apprécier encore plus l'hiver : je tombe rarement MALADE. Un bon gros rhume qui me fait tenir le plaid, un jour par an, maximum. Peut-être grâce à ces quelques habitudes du quotidien qui boostent mon système immunitaire.
Et si les microbes ont raison de moi, j'essaie de me créer un programme réconfortant à la maison, pour être sur pieds le lendemain, à base de plaid, de boissons chaudes et de bonnes séries à binch watcher :
- The Crown, que j'avais tant envie de commencer tellement je suis intéressée par tout ce qui touche à la monarchie britannique ; la première saison commence peu de temps avant le couronnement de la reine Elisabeth II.
- Stranger Things, la série de science-fiction la plus flippante que je connaisse, avec ses mondes parallèles et ses créatures qui tuent tout sur leur passage ; on a clairement dévoré la saison 2 aussi vite que la première.
- Bates Motel dont j'ai vraiment hâte de voir la saison 5, et qui raconte l'enfance de Norman Bates, le tueur du livre et du film Psychose.