L’arbre de Pâques est une vieille tradition allemande.
Comme souvent avec
les coutumes anciennes, il est toutefois difficile d'en connaître l'origine
exacte, qui semble à la fois piocher dans les rites païens et la religion
chrétienne.
Pour ma part, j'aime le faire pour fêter l'arrivée du printemps et le réveil de la nature.
Si l’hiver est une saison que j’apprécie beaucoup lorsque la neige recouvre le paysage, j’attends toujours avec impatience le retour du printemps lorsqu’arrive le mois de mars.
Les jours plus chauds et les premiers déjeuners dans la cour de la maison.
Le
retour au potager et les premières floraisons.
L’arbre de Pâques permet alors de faire entrer le printemps chez soi, avec quelques branches dans un vase et leurs bourgeons que l’on a tout loisir de voir s’ouvrir, jour après jour.
Les branches
À l’origine, un arbre était choisi, dans le jardin, pour être paré d’œufs
peints.
La tradition a évolué, s’est exportée également, et les arbres
sont entrés dans la maison sous forme de branches disposées dans un vase.
Pour celui-ci, j’ai coupé des branches d’un vieux et grand prunelier qui se trouve près de notre potager dont les fleurs ont un parfum que j’aime tout particulièrement. Le seul inconvénient c’est, qu’avec la chaleur à l’intérieur de la maison, ses fleurs fleurissent et tombent relativement vite.
Pratiquement toutes les jeunes branches font l’affaire. Les arbres / arbustes les plus souvent utilisés seraient les magnolias, saules, noisetiers, forsythias et les prunus.
On peut alors faire un choix en fonction de la couleur des fleurs, de la forme des branches plus ou moins noueuses, ou même décider de mélanger plusieurs espèces.
Et pour un arbre que l’on souhaite conserver 3 / 4 semaines, on sélectionnera plutôt pour des branches qui ne vont pas fleurir, et on ajoute un peu plus de décoration.
La décoration
J’avoue rester très traditionnelle en ne décorant mon arbre qu’avec des petits
œufs peints.
Mais on peut y ajouter toute sorte de décorations
printanières comme des lapins, des cloches de Pâques ou des bretzels (cela se
fait bien, en Alsace, par exemple).
Côté vase, j’opte pour un modèle assez grand que je peux remplir avec un bon volume d’eau ; cela me faire tenir de longues branches afin d’avoir un arbre de Pâques relativement imposant, adaptée à la taille de la salle à manger dans laquelle il se trouve.
Une petite astuce pour maintenir les branches en place, que je n’ai pas eu besoin d’utiliser mais qui pourra s’avérer pratique une prochaine fois : faire un quadrillage avec du ruban adhésif. Cela permet de choisir très exactement la place de chaque tige. Et pour masque le scotch, on peut le recouvrir de mousse. (Voir l’article de So much better with age qui montre tout le processus.)
Repérages décoration